jeudi 11 juillet 2013

Il est venu le temps de ma pause estivale...


Il est venu le temps de ma pause estivale. Je ne suis pas encore en vacances, celles-ci seront prises en deux temps d'ailleurs cet été, mais j'ai envie de profiter de l'extérieur et de ce soleil enfin joliment présent. Et puis le monde de la blogosphère se vide tout doucement, la toile se met au ralenti et je vais suivre son rythme. 

D'ici mon retour, début septembre, je serai allée en Bretagne, et puis... mais je vous raconterai tout cela dès mon retour, rien ne presse. Juste, durant mes congés, je vais beaucoup profiter de mes quatre petits-fils et mes plus belles journées de vacances seront celles-ci.
Mais je vais continuer à vous visiter ces jours, et encore d'autres jours, car je ne suis pas encore partie !

Passez un bel été et de bonnes vacances, et prenez soin de vous. Je vous embrasse.

AJOUTS
- Si vous voulez découvrir un peu  de la région où je vis (la Haute-Loire), allez visiter ce joli petit village médiéval qui se trouve à une trentaine de kms de chez moi, il vaut le détour : petit clic ici 

- Toujours près de chez moi, pour les amateurs de music country, les 26, 27 et 28 juillet : Festival Country de Craponne sur Arzon
J'y suis allée déjà plusieurs fois, et je me suis à chaque fois régalée ! :-)

- Toujours dans ma région, un tout autre genre de musique cette fois : Le Festival de musique sacrée de la Chaise-Dieu. Je n'y suis jamais allée, mais mon frère ne manquait pas de s'y rendre, lui, l'amoureux de la belle musique...
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mardi 9 juillet 2013

Dispute pour un coin... de penderie !

L'été dernier, en Bretagne, pendant nos vacances, alors que nous prenions notre repas dans une crêperie, deux jeunes amoureux sont entrés et se sont installés à une table pas très loin de la nôtre. Très amoureux ces deux-là. De grands sourires, des rigolades, des regards qui en disent long. C'est charmant, attendrissant… Ils discutent de chose et d'autre. Bon, nous n'écoutons pas tout, hein ! mais nous entendons des bribes de leur conversation. Et puis arrive un moment, le moment, où le jeune homme dit que leur appartement est vraiment trop petit, et qu'il n'a pas de place pour ranger ses affaires dans la penderie. Elle, haussant le ton : "Tu plaisantes, mon chéri ?“ Lui : "Non, pas du tout !" Elle : "Non mais, tu rigoles vraiment, tu prends toute la place ! J'ai juste un petit coin pour moi." Et lui à protester : "Mais non, ma chérie, tu dis n'importe quoi ! c'est toi qui prends toute la place dans la penderie !" Et la conversation s'anime de plus en plus, s'envenime même, des reproches fusent, des remarques désagréables. Et ces amoureux, si mignons au départ, deviennent… "moches". Ils finissent rapidement de prendre leur repas, sans un mot cette fois, paient la note, et sortent du restaurant… en se faisant la gueule ! Et tout cela pour une histoire de penderie... Se gâcher un repas d'amoureux pour un coin de penderie ! Ils n'ont rien compris ces deux-là… Mais bon, cela leur aura peut-être permis d'avoir une réelle explication, et aussi une jolie réconciliation… Et en y réfléchissant bien, cela nous arrive aussi parfois de nous chamailler pour des broutilles et de gâcher ainsi un joli moment... Non ?  (sourire)

lundi 8 juillet 2013

Mon blog : questionnement… mais finalement…

Questionnement :
Au tout début, j'ai créé ce blog pour parler "avec mes mots" (contrairement à mon ancien blog "Un coeur qui bat" où j'utilisais essentiellement les mots des autres (textes, citations, etc.)). Et puis je me rends compte que "J'ai envie d'en parler" ressemble de plus en plus à "Un coeur qui bat". Je mets de plus en plus de textes empruntés ici et là, et beaucoup moins de billets écrits par mes soins et d'ordre plus personnel. Il est vrai qu'il est plus facile de mettre les mots des autres, plus rapide aussi. Mais cela ne me convient qu'à moitié. Je pense que je vais essayer de revenir à un blog plus intime, ou alors, lorsque je mettrai des textes, essayer d'y mettre des mots personnels exprimant mon ressenti à moi.
Je vais essayer… sinon ce n'est pas la peine d'avoir créé un nouveau blog si c'est pour revenir à ce que je faisais avant, j'ai envie d'avancer et non pas de revenir en arrière…

Mais finalement :
- Je viens de relire mes billets des dernières semaines. J'ai été un peu sévère avec moi, car il y a tout de même pas mal de billets écrits par moi et d'ordre personnel. Ouf !… tout n'est pas perdu !… (sourire)

Bon, voilà un billet pour pas grand-chose, une réflexion à voix haute, on va dire… mais s'il ne vous a point trop apporté, il aura eu le mérite de me faire réfléchir à la question (quelle question ?…) et de me faire exécuter un petit travail d'écriture… (un des buts premiers de ce blog, également…) (re-sourire)
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La juste mesure

« S'il est une distance utile et même indispensable pour ne pas se lancer dans des aventures à l'évidence vouées à l'échec, il en est une qui, si elle est excessive, devient vite synonyme d'ennui, de platitude et de monotonie : cette attitude de repli, si elle met hors d'état de souffrir, met également hors d'état de vivre. Et le risque finit par être de ne plus vouloir en prendre aucun, de ne plus savoir en prendre aucun ». (Catherine Bensaïd)

vendredi 5 juillet 2013

… et ce n'est pas le silence.

J'ai lu cette citation de René Char chez Elisanne et je la dépose à mon tour chez moi, car je la trouve très belle :

 « Avec celui que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n'est pas le silence. »  
 (René Char) 
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« Reste maman, reste… »

Cette nuit, dans un rêve, je me trouvais dans l'appartement où vivait ma mère. Je regardais des objets qui lui appartenaient, des papiers qui traînaient sur la table, et j'avais un coup de blues en me disant qu'elle me manquait. J'étais submergée par l'émotion et je me mettais à pleurer. Et alors, elle apparaissait soudainement dans le couloir, sans un mot, sans un bruit, mais souriante. Je ne voulais pas qu'elle disparaisse, je lui disais : "Reste maman, reste…" et j'allais vers elle doucement, de peur qu'elle ne s'en aille, j'allais me blottir dans ses bras… 
Et je me suis réveillée.

Ils sont doux ces rêves où je peux la retrouver, ma petite maman qui est partie il y a déjà 11 ans, mais il est triste de se réveiller et de la perdre à nouveau…
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mercredi 3 juillet 2013

Eduquer avec respect

Ma lecture du moment : "Après l'extase, la lessive" de Jack Kornfield.
Un très bon bouquin, à lire tranquillement, pour bien s'en imprégner.
Ci-dessous, un (long) extrait :

« Savoir s'apprécier honorablement entre adultes est la base d'une sage éducation des enfants. Un autre mot pour cette tolérance est "le respect". Cette qualité est illustrée par l'histoire de cet enfant de sept ans qui dîne dehors avec ses parents et leurs amis. La serveuse prend sa commande en dernier. "Qu'est-ce que tu aimerais ?" lui demande-t-elle. "Je voudrais un hot-dog avec des frites", répond le garçon. Sa mère intervient immédiatement : "Donnez-lui un steak avec de la purée, des carottes et un verre de lait." En s'éloignant, la serveuse demande : "Tu veux du ketchup ou de la moutarde sur ton hot-dog ?" L'enfant se retourne alors vers la table et annonce avec un sourire : "Tu sais, elle pense que j'existe !"
Nos enfants aiment être respectés. Même les tout-petits souhaitent que l'on respecte leurs besoins et leurs peurs. Nos amants, nos parents, nos collègues de travail, les animaux et les arbres autour de nous s'épanouissent grâce à notre respect. Montrer du respect est la base d'une éducation abordée comme une pratique spirituelle. Sans conscience ni respect, nous ne faisons que reproduire ce que l'on nous a fait, en agissant conditionnés par notre propre éducation. Sans respect, nous allons perpétuer tous les cycles de blessures, de honte, de mépris de soi, de stress et de résignation qui ont existé dans notre passé.
Sans une perspective spirituelle, les attentions naturelles du coeur pour l'éducation peuvent être supplantées par la vitesse et le matérialisme du monde moderne, par les valeurs envahissantes des médias et par les normes communément acceptées de stress et de violence. Si nous n'avons pas une vigilance respectueuse, nous permettons aux médias et aux pressions de la vie moderne d'obliger nos enfants à grandir, en oubliant de protéger leur dépendance et leur vulnérabilité. Nous oublions d'avoir confiance dans le fait que les enfants deviennent naturellement indépendants, à leur propre rythme. Sans être à l'écoute de notre coeur, nous devenons comme ces générations de parents qui, sur les conseils d'experts renommés, refusaient de nourrir ou de prendre dans leurs bras leurs enfants qui pleuraient, même si leur instinct de sagesse et les impulsions de chacune des cellules de leur corps leur enjoignaient de le faire et de consoler leurs souffrances. Avec le respect, nous pouvons offrir à nos enfants une protection et un soutien attentionnés tout en posant les limites acceptables de comportement. Notre enseignement spirituel ne leur sera plus seulement transmis par la parole mais par l'intégrité de notre vie quotidienne, par notre manière d'incarner les valeurs les plus profondes de notre coeur. »
-> "Après l'extase, la lessive" de Jack Kornfield, pp. 335-336

mardi 2 juillet 2013

Le passé est terminé

« Le passé est terminé. Nous ne pouvons plus le changer.
Cependant nous pouvons changer nos pensées à son égard.
N'est-il pas ridicule de nous punir aujourd'hui parce qu'autrefois quelqu'un nous a blessés ?
Si nous choisissons d'être des victimes impuissantes dans un monde sans espoir, l'Univers nous confirmera dans cette croyance, ce qui entraînera notre perte.
Il est vital que nous nous débarrassions de ces pensées stupides, démodées et négatives, car elles nous détruisent. »
Louise L. Hay