lundi 30 septembre 2013

Drôle de brindille...

Photo trouvée sur le net
Celui que j'ai sauvé était encore
plus petit que celui-ci !
On fait des rencontres inattendues, parfois, et celle-ci, j'ai bien failli la louper, et même que j'ai failli lui marcher dessus ! Hier, alors que nous faisons une balade avec des amis, je regarde machinalement sur le sol (nous étions sur une route goudronnée à cet instant-là), et je vois comme une brindille. Je continue d'avancer, et puis je me dis : "elle est bizarre cette brindille". Je reviens sur mes pas, et devinez ce que je vois ? Non, pas une vipère, j'en ai vu une vendredi en me baladant, une belle vipère d'ailleurs qui est passée presque sous mes pieds !... Je disais donc : Je reviens sur mes pas, et examine cette brindille de plus près. En fait, ce n'est pas du tout une brindille, c'est un adorable, oui, oui, un adorable bébé lézard, tout petit, petit. Mais il va se faire écraser l'inconscient ! Alors, je prends une feuille de maïs (il y avait un champ juste à côté), je lui donne la forme d'une cuiller, et je fais monter le petit lézard dedans (je l'aurais certainement écrasé en voulant l'attraper avec les doigts, il était si minus). Je dépose la feuille et la petite bestiole dans l'herbe sur le bas côté de la route.
Et voilà ! Histoire toute bête, vous me direz, et sans grand intérêt, mais pour moi c'était un petit bonheur du jour. Sauver une toute petite bête d'une mort certaine. Il m'en faut peu, je sais, mais ce sont ces petits bonheurs qui me donnent le sourire... et je me dis alors que je sais m'émerveiller d'un tout petit rien et que c'est bon signe !... :-)
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vendredi 27 septembre 2013

Petit oiseau solitaire


C'était en fin de journée, cet été, le soleil se couchait, et je me baladais sur une plage bretonne. Lorsque j'ai aperçu ce petit oiseau solitaire blotti dans le creux d'un rocher. Il était juste à quelques mètres de moi. Il me regardait de ses petits yeux vifs et intelligents. Il s'est laissé photographier sans bouger d'une plume. Cette photo sera la photo du vendredi.
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mardi 24 septembre 2013

Les mots tendres... de Julos Beaucarne

Julos Beaucarne - J'adore cette photo...
Les mots tendres quand ils sont nus font basculer les vies noires. 
Un seul mot d'amour remue et perce la carapace du noir. 
(Julos Beaucarne)

Vous connaissez sûrement Julos Beaucarne ? Lisez ses mots, écoutez ses chansons, regardez son visage... C'est un être bon, c'est une belle personne. Si seulement il pouvait donner un concert près de chez moi, je n'hésiterais pas une seconde, je m'y rendrais, c'est certain ! 
Si vous ne connaissez pas son site, c'est ici -> Julos Beaucarne.
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vendredi 20 septembre 2013

C'est la fin de la semaine, alors... une photo !

Et voici ma photo de fin de semaine !... que vous attendiez toutes et tous avec impatience j'en suis sûre ! (sourire) En fait, cela pourrait bien devenir une habitude de poster le vendredi soir une photo que j'aime. Enfin, on verra bien, car je n'aime pas trop ce mot "habitude"...

Ces derniers jours, j'ai pris du retard dans mes visites chez vous, amis blogueurs. J'ai également pris du retard pour répondre à vos commentaires. Le temps passe si vite et les journées sont tellement courtes, mais je viendrai vous faire un petit coucou ce week-end ! :-)

Un très agréable week-end ensoleillé à vous toutes et tous ! 

"Le coeur de la pierre" (merci Philippe pour l'idée du titre :-))
Photo faite cet été au château de Chalencon

jeudi 19 septembre 2013

« Les nourritures affectives nous sont vitales »

Lu sur le site "Club Nouvelles Clés". Très intéressant. 
A lire, si vous avez le temps et l'envie...

« Aujourd’hui, partout dans le monde des chercheurs en psychologie, en neurologie, en éthologie, en écologie, en économie, ou en sciences de l’évolution, affirment, de plus en plus clairement, que l’altruisme, la coopération, la solidarité, bref l’amour, est au cœur du vivant et que nous devons favoriser son expansion dans la société. Si cela s’impose plus que jamais, c’est que nous sommes entrés dans l’anthropocène, c’est-à-dire dans une ère géologique dont l’humanité est l’acteur n°1. Désormais, le sort de la biosphère elle-même, donc des générations futures, se trouve entre nos mains. S’en sortir sans altruisme est devenu impossible. L’altruisme et l’égoïsme sont au cœur de la question écologique. Pour clarifier les motivations altruistes, l’expérimentation scientifique a été nécessaire. Aujourd’hui, nous avons la preuve mathématique, ou plutôt statistique, qu’un égoïste absolu tomberait malade et mourrait de solitude, après avoir rendu son entourage malheureux.
À quelle définition de l’amour cela nous mène-t-il ? Les émotions positives, telles que le contentement, la gratitude, l’émerveillement, l’enthousiasme, l’inspiration et l’amour ne procèdent pas simplement d’une absence d’émotions négatives : l’amour est bien plus qu’une absence de haine. L’amour n’est pas non plus réductible au coup de foudre romantique. L’amour exige que l’on passe à un stade plus constructif. C’est un exercice permanent au fil de la journée, une répétition constante d’une « résonance positive » avec l’autre, une l’attention portée à ses besoins réels, un renouvellement incessant du désir de l’aider à les satisfaire. C’est ça, aimer !
N’aimons-nous pas trop mal ou trop peu ? Bien sur. Comment aimer davantage et mieux ? Pour la plupart d’entre nous, il est naturel de se montrer sincèrement bienveillant à l’égard d’un être cher ou de toute personne bien intentionnée à notre égard. Mais il semble a priori plus difficile d’étendre cette bienveillance à de nombreux individus et, tout particulièrement à ceux qui nous traitent mal. Il faut bien sûr être réaliste : on ne peut concrètement manifester de la même manière son affection et son amour à tous les êtres vivants. Il est normal que les effets de notre amour concernent certaines personnes plus que d’autres. Toutefois, une relation particulière avec un compagnon ou une compagne n’a aucune raison de limiter l’amour et la compassion que l’on peut ressentir pour tous les êtres. Cette limitation, lorsqu’elle se produit, s’appelle attachement. Celui-ci est nuisible dans la mesure où il restreint inutilement le champ de l’amour altruiste. Le soleil ne rayonne plus dans toutes les directions, il ne reste plus qu’un mince faisceau de lumière. Cet attachement est source de souffrance, car l’amour égocentrique se heurte constamment aux barrières qu’il a lui-même érigées. Le désir possessif et exclusif, l’obsession et la jalousie n’ont en effet de sens que dans l’univers clos de l’attachement. L’amour altruiste est l’expression la plus élevée de la nature humaine, tant que cette nature n’est pas viciée, obscurcie et distordue par les manipulations de l’ego. L’amour altruiste ouvre une porte intérieure qui rend inopérant le sentiment de l’importance de soi, donc la peur ; il nous permet de donner avec joie et de recevoir avec gratitude. »

(Source : Nouvelles Clés)

mercredi 18 septembre 2013

Un simple caillou blanc

J'avais déjà posté ce poème il y a quelques années sur mon blog "Un coeur qui bat". Je l'ai retrouvé et je me suis dit qu'il accompagnerait magnifiquement bien la photo que j'ai faite cet été de cette petite pierre en forme de coeur trouvée sur une plage de Bretagne. Revoici donc le poème pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas, je le trouve très beau : 

Bien serré au creux de ta paume,
Le caillou blanc ramassé en chemin
S'est endormi, tiède comme un oiseau

Mais soudain on dirait qu'il bouge
Il vient de frémir dans ta main,
C'est un coeur qui bat sourdement

Un simple caillou blanc
Comme le coeur du monde dans ta main.

 Pierre Gabriel
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vendredi 13 septembre 2013

jeudi 12 septembre 2013

L'amour n'accepte jamais « non » comme réponse

Peinture de Miró
« Ne sois jamais découragé si l’amour ne t’est pas rendu immédiatement. Sache simplement que tôt ou tard il le sera et donc fais en sorte que l’amour coule sans cesse car l’amour n’accepte jamais « non » comme réponse. L’amour n’est jamais battu. L’amour n’est pas comme un escargot, il ne se retire jamais dans sa coquille quand on le repousse ou le rejette. Il continue à aimer. » 
-> Eileen Caddy

mercredi 11 septembre 2013

La vérité de notre enfance est conservée dans notre corps

« La vérité de notre enfance est conservée dans notre corps ; bien que nous puissions la réprimer, jamais nous ne pourrons l'altérer. Notre intellect peut être trompé, nos sentiments manipulés, nos conceptions troublées et notre corps mystifié par des médicaments. Mais un beau jour, notre corps va nous présenter l'addition car il est incorruptible comme un enfant qui, l'esprit entier, n'accepte aucun compromis ni aucune excuse. Il ne cessera de nous tourmenter jusqu'à ce que nous arrêtions de fuir la vérité. » (Alice Miller)
-> "Après l'extase, la lessive" de Jack Kornfield, p. 267.

Oups... pas évident... mais certainement vrai...
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lundi 9 septembre 2013

La nostalgie

Récemment, mon amie blogueuse Lydaine a déposé, sous l'un de mes billets, des mots que je trouve très vrais et que j'ai envie de partager avec vous. Les voici :

« La nostalgie peut parfois être un refuge trompeur et un prétexte facile pour éviter de réfléchir avec cœur et lucidité... »

Et cette si belle chanson écrite par Georges Moustaki et interprétée par Serge Reggiani m'est revenue en mémoire. Pour vous aussi :

dimanche 8 septembre 2013

Réveillez-moi !

Je rêve et je sais que je suis dans un rêve. Je voudrais bien me réveiller mais je n'y arrive pas. Je suis allongée dans mon lit et je ne peux pas bouger, j'ai l'impression que quelque chose me recouvre, m'immobilise, m'étouffe. J'essaie de crier, mais aucun son ne sort. C'est pourtant la seule issue pour sortir de mon rêve car, alors, mon mari m'entendant crier, me réveillera (il a l'habitude, cela m'arrive parfois de crier en dormant) et me sortira de ce rêve dont je suis prisonnière. Alors je fais un effort surhumain pour qu'un son sorte de ma gorge. J'y arrive enfin, je crie et je réveille mon mari, qui me réveille. Ouf ! me voilà sortie de ce cauchemar ! Mais que se passerait-il si je n'arrivais pas à crier ? Resterais-je coincée dans mon rêve ? C'est extrêmement désagréable et angoissant, si bien que j'ai beaucoup de mal à me rendormir ensuite, et j'appréhende les nuits suivantes, de peur de me retrouver à nouveau enfermée dans un tel rêve.
Serais-je une angoissée, moi la calme, la douce, la tranquille Françoise ?... :-)

Et vous, faites-vous des rêves ou cauchemars de ce genre ?... Dites moi...

vendredi 6 septembre 2013

Le ciel de ce soir...



« Nos pensées montent au ciel comme des fumées. Elles l'obscurcissent. Je n'ai rien fait aujourd'hui et je n'ai rien pensé. Le ciel est venu manger dans ma main. Maintenant c'est le soir mais je ne veux pas laisser filer ce jour sans vous en donner le plus beau. »
(L'homme-joie - Christian Bobin)


mercredi 4 septembre 2013

Et vous, quelle sera votre poésie ?

Cet été, j'ai revu avec plaisir le film : "Le cercle des poètes disparus" de Peter Weir.

Un des extraits que je préfère :
« Que le prodigieux spectacle continue, et que tu peux y apporter ta rime. »

 

mardi 3 septembre 2013

Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins

Extrait d'un livre lu cet été : 
« Va où ton coeur te porte » de Susanna Tamaro :
« "Les jeunes, dit-elle souvent au beau milieu d'un discours, n'ont pas de coeur, ils n'ont plus le respect qu'ils avaient autrefois." Pour couper court, j'acquiesce mais au fond de moi je suis convaincue que le coeur n'a pas changé, il y a moins d'hypocrisie, voilà tout. Les jeunes ne sont pas naturellement égoïstes, de même que les vieux ne sont pas naturellement sages. Compréhension et superficialité ne sont pas liées à l'âge mais au chemin que chacun parcourt. Quelque part, je ne sais plus où, j'ai lu récemment un dicton des indiens d'Amérique qui disait : « Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins. » Il m'a tellement plu que pour ne pas l'oublier, je l'ai recopié sur le bloc-notes près du téléphone. Vues de l'extérieur, beaucoup de vie paraissent ratées, irrationnelles, folles. Tant que l'on est à l'extérieur, il est aisé de se tromper sur autrui. Ce n'est que de l'intérieur, en marchant trois lunes dans ses mocassins, que l'on peut comprendre les motivations, les sentiments, ce qui fait agir une personne de telle façon et pas d'une autre. La compréhension est le résultat de l'humilité, non de l'orgueil de savoir. » (pp. 197-198)

lundi 2 septembre 2013

L'Univers du poète ferrailleur, Robert Coudray

Cet été, je suis donc allée en Bretagne. Je me suis baladée, j'ai visité, j'ai découvert, mais bien sûr, je n'ai pas eu le temps de tout voir. Et pourtant, un lieu vaut sûrement le détour, un lieu où je me rendrai certainement lors de ma prochaine escapade bretonne. Je l'ai découvert grâce à ma soeur qui, elle, s'y est rendue. Elle m'a fait voir des photos, elle m'a raconté. Et je sais d'avance que j'aimerai ce lieu. Il s'appelle : "L'Univers du poète ferrailleur". Ce poète s'appelle Robert Coudray. Cliquez sur son nom ou sur le nom de son Univers, vous pourrez vous aussi le découvrir.

Et ces paroles de Robert Coudray qui m'ont évidemment parlé (petit clic sur la photo pour l'agrandir) :