mardi 26 juin 2012

Dimanche : une très bonne journée

Dimanche, j'ai passé la journée avec le groupe de méditation que je retrouve régulièrement les jeudis soirs. Dat et sa compagne nous ont accueilli chez eux avec beaucoup de gentillesse. Nous avons partagé les repas de midi et du soir, chacun avait apporté un plat. Nous étions une quinzaine environ. L'après-midi, nous sommes allés faire une marche qui nous a conduit jusqu'à une jolie petite chapelle, dont photo ci-contre. Comme il y avait des musiciens dans le groupe, et vu l'acoustique absolument fabuleux qu'il y avait à l'intérieur de la petite chapelle, certains ont fait résonner leurs voix et leur guitare, c'était très beau à entendre, émouvant même.
Certains parlent encore de ce groupe comme d'une secte. Je dis et redis que ce groupe n'a rien d'une secte, que les gens sont de toute religion (chrétienne, bouddhiste et même athée), et que nous ne nous sommes engagés à rien du tout. Juste le plaisir de se retrouver les jeudis soirs, de méditer ensemble, de pratiquer la pleine conscience, et de passer deux ou trois fois dans l'année un dimanche ensemble. D'ailleurs, je me sens de mieux en mieux au sein de ce groupe. J'apprécie vraiment l'ambiance qui s'en dégage, cette générosité, cette bienveillance, cette absence de jugement. Dans ce monde où il y a trop d'intolérance et de violence, c'est un havre de paix où il fait bon se poser, et c'est plutôt encourageant et rassurant. Et bien sûr, à la rentrée, je vais continuer la méditation, la pleine conscience, et le Reiki. Plus que jamais...

lundi 25 juin 2012

Les Femmes du Bus 678

Oui, encore au cinéma ce soir. En fait, avec une amie, nous avons pris une carte d'abonnement, et ces dernières semaines, nous avons de la chance, il y a toujours de très bons films qui passent. Ce soir, nous avons vu : "Les femmes du bus 678", de Mohamed Diab. Un film réaliste, dur et bouleversant. S'il passe près de chez vous, ne le ratez pas  !

L'histoire (Télérama) :
Le Caire. Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d'aujourd'hui, aux vies totalement différentes, s'unissent pour combattre le harcèlement pesant que leur font endurer au quotidien des hommes, dans les rues et dans les bus. Déterminées, elles décident dorénavant de ne plus subir, quitte à utiliser des moyens réprimés par la loi. Devant l'ampleur du mouvement, l'atypique inspecteur Essam mène l'enquête. Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l'homme ?

Les critiques : lire sur Télérama

samedi 23 juin 2012

Help ! Problème pour déposer des commentaires

Ces jours, vous êtes plusieurs à me signaler que vous rencontrez un problème avec une page pub qui vous freine et parfois même qui vous empêche de déposer un commentaire sur mon blog. De mon côté, j'ai changé des paramètres, mais apparemment cela ne suffit pas.

A vous qui auriez peut-être la solution pour remédier à ce problème, soyez gentils de nous la donner. Merci ! :-)

vendredi 22 juin 2012

Lhasa de Sela - Donne moi la Flûte et Chante

SI BELLE CHANSON, SI BELLE VOIX...
    trop tôt disparue...


Traduction (poème Khalil Gibran)

Donne moi la flûte et chante,
L'immortalité s'étend dans le chant
et même après la mort
la flûte continue de se lamenter

T'es-tu réfugié dans les bois
loin des lieux, comme moi,
en suivant le cours des ruisseaux
et en gravissant les rochers

T'es-tu déjà lavé dans un parfum
et séché dans la lumière
Bu l'aurore comme un vin
rare dans des coupes célestes

Alors donne moi la flûte et chante
la meilleure des prières est le chant
et même lorsque la vie périt
la flûte continue de se lamenter

As-tu déjà passé une soirée
comme je l'ai fait, parmi les vignes
où pendent des candélabres
de grappes dorées

As-tu dormi toute une nuit dans l'herbe
l'espace en guise de couverture
s'excluant de tout avenir
ne se souvenant plus du passé.

Donne moi la flûte et chante
chanter est la justice du coeur
et même lorsque la culpabilité est morte
la flûte continue de se lamenter

Donne moi la flûte et chante
oublie la maladie et ses remèdes
l'Homme n'est rien que des lignes
qu'on griffonne sur l'eau

mercredi 20 juin 2012

Personne n'est... remplaçable

Certains disent que "personne n'est irremplaçable". Moi je pense le contraire, je pense que "personne n'est remplaçable". Une autre personne ne pourra jamais prendre la place de celle qui est partie. Elle prendra une autre place, ce sera une autre histoire, mais jamais elle ne pourra remplacer l'autre, car toute personne est unique, c'est ce qui fait d'ailleurs sa richesse. Ce ne serait pas sain d'attendre d'elle qu'elle soit juste là pour combler le vide laissé par l'autre, pas sain et trop lourd à porter, je pense aussi.
Personne n'est remplaçable, non... C'est mon avis... :-)

mardi 19 juin 2012

De rouille et d'os

Un film de Jacques Audiard, avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts. Un film qui décoiffe ! comme dit Mo. Un très beau film, malgré quelques scènes un peu trop violentes à mon goût. A voir.

Le résumé (Télérama) :
Ça commence dans le Nord. Ali doit s'occuper de son fils, Sam, 5 ans, qu'il connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa soeur à Antibes. A la suite d'une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d'assurance.Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d'orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions.

Voir les critiques de  Télérama

vendredi 15 juin 2012

La vie est si courte...

La vie est si courte et dire que l'on perd son temps à attendre que le temps passe en imaginant un futur meilleur, et ce meilleur passe sans que l'on s'en rende compte.
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps à ressasser avec amertume de vieux souvenirs ou des regrets.
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps pour des broutilles, des choses qui n'en valent vraiment pas la peine.
La vie est si courte qu'elle est déjà derrière nous, et qu'il est peut-être déjà trop tard pour la rattraper... 

- Hier après-midi, sur la route que j'emprunte régulièrement pour aller à la Poste ou faire des courses, une voiture  est rentrée en collision avec un poids lourd transportant un chargement de troncs d'arbres. Le chargement s'est renversé sur la voiture, l'automobile et sa passagère ont été écrasées. Je ne la connaissais pas, mais elle avait juste mon âge et habitait un bourg où j'ai l'habitude de me rendre. Je me disais que cela aurait pu tout aussi bien être moi. Notre vie ne tient vraiment pas à grand chose et peut s'arrêter brusquement, du jour au lendemain... Il faudrait toujours avoir cela à l'esprit.

Dans le même esprit :
- Hier soir, je suis allée à la méditation et pleine conscience. Nous devions dire ce qui nous rendait heureux. Tout le monde a dit son mot. Moi, j'ai parlé des petits bonheurs que la nature nous offrait, d'un arc-en-ciel, d'un coucher de soleil, des nuages, etc. Dat, lui, a dit : "Ce qui me rend heureux est de savoir que je vais mourir (tout le monde le regarde d'un air interrogatif et étonné).. car, alors, je profite et jouis de chaque instant de la vie..."

A méditer...

mercredi 13 juin 2012

Petit bonheur du soir

Petit bonheur de fin de journée que je partage avec vous ! :-)


Photos prises ce soir à 20h30 juste à côté de chez moi...


mardi 12 juin 2012

L'instant présent

"L'instant présent"
Peinture de Joëlle CHEN 
Est-ce qu'il faut toujours trouver une finalité à ses actes ? 
Est-ce qu'il faut toujours se poser la question de savoir pourquoi on fait ceci ou cela ? Quel en est le but ? Quelle en est la raison ? Quel en est l'avenir ?
Et si on arrêtait avec les "pourquoi" ? Et si on essayait juste de vivre le moment présent, sans se poser de questions ?... Juste se laisser bercer par l'instant... Cela ferait du bien, non ?... Et c'est d'ailleurs ce que j'essaie de faire, le plus possible... :-)

lundi 11 juin 2012

Au cinéma ce soir : BARBARA

Barbara, un film allemand de Christian Petzold. S'il passe près de chez vous, allez le voir, c'est un très beau film. Ci-dessous, synopsis et critiques de: Télérama

Synopsis : Été 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre dans un hôpital de Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l'Ouest, elle est mutée par les autorités dans une clinique de province, au milieu de nulle part. Tandis que son amant, Jörg, qui vit à l'Ouest, prépare son évasion, Barbara est troublée par l'attention que lui porte André, le médecin-chef de l'hôpital. La confiance professionnelle qu'il lui accorde, ses attentions, son sourire... Est-il amoureux d'elle ? Est-il chargé de l'espionner?
On n'aime pasCritiques lors de la sortie en salle du 2/05/2012 : Tout en elle émeut, tout de suite. Sa beauté. Son air buté. Sa solitude. Sa colère rentrée, sa tristesse mal dissimulée. Tout en elle intrigue, sitôt qu'elle apparaît. Barbara, chirurgien pédiatre, débarque dans un coin paumé de l'Allemagne de l'Est, en 1980. Nommée là parce qu'elle était soupçonnée, à Berlin, de vouloir passer à l'Ouest, elle ne lâche pas un sourire, rien. Elle garde son appartement vide, comme pour dénoncer le néant qui l'entoure. Elle est la belle captive d'un monde communiste désolé, une héroïne larguée en plein désert romanesque.
Avec cette femme, le réalisateur alle mand Christian Petzold retrouve son actrice fétiche, la remarquable Nina Hoss, et sa plus chère obsession : le sen timent que notre univers quotidien n'est peut-être qu'une illusion et notre existence une coquille vide, comme dans Fantômes (2005) et Yella (2007). L'Allemagne de l'Est finissante est le cadre idéal d'une irréalité ordinaire, société où tout est théorique, où ne reste que le décor. Rues, couloirs d'hôpital, chemin sous les arbres, tous les lieux que traverse Barbara distillent une atmosphère étouffante, menaçante. Christian Petzold y fait résonner une vacuité absurde, et aussi la peur que le moindre geste soit vu, dénoncé. Rien ne doit déranger l'ordre immobile, les apparences immuables.
Tout ce que fait Barbara, dès lors, devient signe. Ses trajets en vélo. L'atten tion qu'elle porte à une patiente nerveuse, révoltée. L'attention qu'elle refuse de porter à un collègue médecin qui, lui, la regarde. Aux yeux de cet homme, beau personnage plein d'une générosité toujours retenue, Barbara devient fascinante. Comme elle l'est pour l'agent local de la Stasi. Et pour le réalisateur, et pour nous aussi bien. Son mystère habite le film, son secret guide le récit. Pour elle, la bannie, poussée dans un cul-de-sac de la RDA, une histoire se recompose. Pas seulement celle d'une résistance à un régime politique destructeur (comme on le voyait dans La Vie des autres). A travers ce retour sur le passé de son pays, Christian Petzold soulève des questions qui dépassent les idéologies : la vraie vie est-elle toujours ailleurs ? Le présent est-il si vide et l'avenir si radieux ? Comme toutes les muses, cette Barbara a le pouvoir d'inspirer bien des pensées. — Frédéric Strauss

samedi 9 juin 2012

Un peu de couleurs en ces jours ternes...


Photos faites cet après-midi lors d'une balade tout près de chez moi.
(Il y en a d'autres sur mon Blog Photos)


jeudi 7 juin 2012

Il est parti...

Dans le monde de la blogosphère, nous nous croisons, nous faisons connaissance, nous échangeons, nous partageons, et puis, sans que l'on sache pourquoi, certains d'entre nous s'éloignent, disparaissent, des blogs ferment, d'autres sont désertés, restent sans vie. Alors nous nous inquiétons, nous nous posons des questions, jusqu'au jour où leurs propriétaires réapparaissent enfin, ils avaient juste besoin de faire une pause, ou avaient des soucis de santé, ou d'autres raisons. Mais des fois, le mot définitif sonne sans appel, et l'on apprend alors que le blogueur chez qui nous avions l'habitude d'aller, est décédé (accident, maladie ou par choix), et alors tout le monde de la blogosphère est secoué. C'est le cas aujourd'hui. Dominique, mieux connu sour le pseudo de Psyblog, nous a quittés. 55 ans, mince ! il n'était pas vieux ! le même âge que mon frère quand il est parti lui aussi, ce qui me touche doublement. J'allais régulièrement lire ses billets. Nous n'avions jamais beaucoup échangé, mais j'aimais ce qu'il écrivait. Quand j'ai lu  ce matin les commentaires sur son blog et que j'ai compris, j'ai été abasourdie et tellement triste. Je ne savais pas qu'il allait si mal. Alors ce soir, je lui dédie ce billet et j'envoie mes plus amicales pensées à sa famille.

Et un an de plus !...

 Aujourd'hui, c'est mon anniversaire !  

Chaque année, le 7 juin, je me dis : "Bah, un an de plus, c'est pas grave !", mais bon, il arrive un moment où l'on voudrait bien pouvoir freiner un peu le temps !!!... :-)

mardi 5 juin 2012

Savoir dire non

Dire non peut être l'ultime protection.
(Claudia Black)

Savez-vous dire non ?
Moi, j'ai mis du temps, mais j'ai appris. :-)

lundi 4 juin 2012

A la recherche de la moitié perdue

Je viens d'aller lire le billet de Coumarine, intitulé "Reconnaissance... ou vide", et il m'a fait penser à ce passage du livre "Les hasards nécessaires" de J.-F. Vézina, passage que j'ai lu hier soir. C'est vrai que, sorti de son contexte, il sera peut-être un peu ardu, j'espère qu'il vous parlera tout de même.


A la recherche de la moitié perdue
« Nous passons notre vie à chercher cette moitié perdue, c'est-à-dire à nous recoller par le biais du symbole*.



Nous passons notre vie à chercher à remplir ce vide initial et à trouver dans le monde cette pièce manquante qui prend la forme d'une quête de sens. Il y a plusieurs façons de combler ce vide et de donner un sens à sa vie : le travail, le rapport à l'autre, l'art, le sport, la religion, la spiritualité, les loisirs et, dans les cas pathologiques, l'alcool, la drogue, la dépendance à internet, etc.
La fonction symbolique est ce qui nous permet de supporter la réalité angoissante du monde. Le symbole nous met en rapport avec l'inconnu, avec le vide. Il est toujours issu d'une tension et il se déploie pour stimuler notre créativité, nous "ouvrir" à l'inconnu de façon à relâcher la tension. Jung désigne concrètement le symbole comme étant la meilleure expression et représentation d'une situation problématique qui n'est pas encore appréhendée par la conscience mais qui met ensemble les différents aspects d'une tension psychique. Le symbole résume l'état de la psyché et propose une direction à la résolution du conflit en mettant à contribution l'inconscient aussi bien que le conscient. Selon Jung, le symbole propose une direction puisqu'il est subordonné aux archétypes par le biais de l'inconscient collectif, véritable champ d'expériences collectives. »

(chapitre 6, Les sens de la transformation, p.181, Les Editions de l'homme)

samedi 2 juin 2012

Les Retrouvailles

Ne vous êtes vous jamais demandé ce qu'ont pu devenir certaines amies (ou amis) de votre enfance, de votre jeunesse ? Des personnes avec lesquelles vous avez partagé des moments si riches et si forts que vous ne les avez jamais oubliées ? Les vagues de la vie nous dispersent bien souvent et nous prenons des directions opposées, des chemins différents, nous partons dans des régions éloignées et nous nous perdons de vue.
Mais peut-être que si nous avions la possibilité de retrouver ces personnes, n'aurions-nous plus rien à nous dire, plus rien à partager ? Ou peut-être serait-ce le contraire ! et aurions-nous tant de choses à nous dire, et tant de choses à partager !
Les retrouvailles... il est beau ce mot : retrouvailles. Il ne peut être que chargé de joie et de bonheur, non ?... Ecoutez la musique de Yann Tiersen comme elle est joyeuse !...