mercredi 30 mai 2012

Alex Beaupain - Pourquoi battait mon coeur

Je découvre Alex Beaupain (merci Gab :-)), et j'aime. Je partage donc cette chanson avec vous !

 
Paroles -> ici

mardi 29 mai 2012

Un an après...

Il y a un an aujourd'hui, mon petit-fils Noé venait de faire une rupture d'anévrisme. Il y a un an aujourd'hui, sa petite vie était entièrement chamboulée. Il y a un an aujourd'hui, la vie de ses parents, de ses proches était chamboulée elle aussi. Il y a un an aujourd'hui, nous n'étions pas sûrs d'entendre à nouveau les rires de Noé. Il y a un an aujourd'hui nous priions très fort pour que le petit bonhomme revienne à la vie, sans trop de séquelles, sans trop de souffrances.
Un an après, le petit bonhomme est là, bien vivant. Il lutte encore car tout n'est pas encore au top. Il a bien récupéré, mais il a encore son hémiplégie du côté gauche. Il marche, mais il a toujours besoin d'une attelle à sa petite jambe. Ce qui l'aide, toujours, et qui l'aidera dans sa vie, c'est son caractère bien "trempé". Il en veut ! Il n'y a qu'à le voir lorsqu'il veut monter sur un toboggan. Il n'y arrive pas encore tout seul, avec sa petite jambe qui ne lui obéit pas comme il voudrait, et son petit bras et main qui s'obstinent à ne pas vouloir bouger comme il le désirerait, mais il insiste, et je suis sûre que d'ici quelques temps, il trouvera une solution. Il a toujours la hargne en lui, l'envie de faire, l'envie d'y arriver. Pourtant, je pense qu'il doit commencer à se rendre compte, que ce soit à l'école, ou lorsqu'il est avec d'autres enfants, qu'il y a quelque chose en lui qui est différent. Pourquoi les autres arrivent-ils à faire des choses, et pas lui ? Il en pleure de rage, parfois, on a beau lui expliquer, il ne comprend pas. Bichette, il est encore si petit. Je pense qu'il va en avoir des frustrations, mais il faudra qu'il apprenne à vivre avec. Heureusement son caractère l'aidera, son caractère de battant !
D'ici quelques jours, il doit retourner deux ou trois jours à l'hôpital, cet hôpital où il a passé tant de semaines, de mois, l'année passée. Il doit subir une série d'examens. Cela ne va pas être évident, ni pour lui, ni pour ses parents et comme je les comprends ! Ses parents... ils sont forts ses parents, malgré les moments de découragement, car ce n'est pas évident tous les jours. Le caractère bien trempé de Noé l'aide à surmonter son handicap, mais lui donne aussi un caractère indépendant et contestataire. Il a beaucoup de colère en lui, et il faut qu'elle sorte, ce qui est légitime, mais pas toujours facile à gérer. Vivement qu'il puisse l'exprimer par des mots, cela ira mieux je pense et je l'espère très fort.
Il y a un an aujourd'hui...

mercredi 23 mai 2012

Ecrire, c'est faire la paix...

Peinture de Pablo Picasso
"Écrire, c’est faire la paix avec tout ce que je n’ai pas compris." (Michèle Nguyen)

Cette citation, je l'ai lue sur le blog d'Ella, et je l'ai rapportée jusqu'ici, tellement ces mots me parlent et sont vrais.
Ecrire, pour s'alléger de choses qui nous encombrent et nous empêchent d'aller bien et d'avancer. Des choses du passé, mais aussi des choses du présent. Mettre des mots sur ce que l'on n'a pas compris, cela aide à comprendre. Et une fois que l'on a compris, on peut continuer son chemin, le coeur plus léger. Notre âme a trouvé la paix. Je le sais...

lundi 21 mai 2012

Tout a un sens

N'avez-vous pas remarqué comme parfois le hasard fait bien les choses et qu'il nous met sous la main ce dont on a besoin à une période bien précise. Que ce soit à propos de livres* que l'on trouve à la bibliothèque, qui se trouvent soudain là en évidence, à notre vue ; que ce soit à propos de films que nous allons voir et qui nous parlent si intimement ; que ce soit à propos de personnes que l'on rencontre sur son chemin, par hasard aussi, à un moment de notre vie, qui vont nous faire avancer, progresser, évoluer, qui vont nous aider (aimer) tout simplement. Certaines vont parfois même bouleverser notre vie, et s'en iront (ou pas) leur devoir accompli. En fait, tout a un sens, et il faut rester vigilant, car le hasard, si l'on y prête un peu attention, fait souvent bien les choses et nous donnent les réponses aux questions que l'on se pose.
Je vous avais parlé d'un livre il y a quelques temps : "Les hasards nécessaires" de J-F Vézina. Je suis en train de le lire attentivement, et je vous en reparle, car il est vraiment passionnant ! Je vous conseille vivement de le lire.

*Les vrais écrivains sont des sourciers. Des guérisseurs. La main magnétique de celui qui écrit se pose sur le coeur nu du lecteur, résorbe la fièvre, change le sang en eau." (Christian Bobin)

"Nous avons tous fait l'expérience de coïncidences déroutantes qui semblent réfuter le hasard, orchestrées dans un but qui échapperait à notre conscience. Nous avons tous rencontré "par hasard", à des moments précis de notre vie, des personnes qui ont radicalement changé la trajectoire. Qu'est-ce qui nous prédispose à de telles rencontres ?
Inspiré par le concept de synchronicité du psychiatre Carl Gustav Jung, et à la lumière de métaphores tirées de la théorie du chaos, ce livre parcourt de nouvelles voies de compréhension du rôle des coïncidences dans les relations qui nous transforment." (J.F. Vézina)

dimanche 20 mai 2012

Espoir...

Rien n'est jamais tout gris, il y a toujours une place pour la lumière...

Photo faite samedi matin

mardi 15 mai 2012

Le secret de l'enfant fourmi

Au cinéma, hier soir : "Le secret de l'enfant fourmi". Un film sur l'infanticide dans certaines communautés du Nord du Bénin. Film très émouvant, vous vous en doutez. Infanticide fondé sur certaines "anormalités" du jeune enfant, qui feraient de lui un "sorcier". Mais je ne vous en dis pas plus, au cas où vous iriez voir le film.

Synopsis (Télérama)
En voyage dans le Nord du Bénin, Cécile croise le chemin d'une jeune mère africaine qui lui dépose, affolée, un bébé dans les bras... Cécile va adopter cet enfant africain, et Lancelot va grandir en France. L'année des 7 ans de son fils, elle repart avec lui pour le pays de ses origines et tente de percer le secret qui a entouré son abandon.
Critique lors de la sortie en salle du 02/05/2012 (Télérama)
Venue au Bénin pour récupérer un ex, une Française se retrouve avec un gamin sur les bras. Il a été abandonné un soir, au milieu de nulle part, par une mère paniquée. D'abord désemparée face à cet enfant qui pleure tout le temps, la jeune femme (Audrey Dana, convaincante) l'adopte et s'étonne de la défiance des habitants vis-à-vis du bébé... Belles séquences (ce travelling sur un chemin de terre cerné de hautes herbes) et notes d'humour pince-sans-rire (la voiture perdue dans la brousse et la boîte de nuit paumée). Christine François traite avec sensibilité et délicatesse un sujet difficile : l'infanticide rituel dans certaines communautés du Nord du Bénin. C'est lorsqu'il évoque la relation mère-fils en construction que son film se révèle le plus émouvant. On a plus de mal à accepter, en revanche, les glissements vers le fantastique (la crise de somnambulisme du gamin) et les scènes d'action (la bagarre finale), assez maladroites. (Nicolas Didier)

 

mercredi 9 mai 2012

La colère... mais pourquoi la colère ?

Lorsqu'on est en colère contre une personne, je pense qu'il serait bon avant tout de se demander pourquoi le comportement de celle-ci provoque en nous cette colère, cette contrariété ou cette réaction. Qu'est-ce que ce comportement réveille en nous pour nous atteindre ainsi ? Pourquoi les mots (ou le silence) nous blessent-ils ainsi ? Quel souvenir du passé (peut-être) est-ce que cela fait resurgir en nous ? Cela ne sert à rien de s'enfermer dans la colère, et de ne pas chercher à en comprendre la raison. Il est bon parfois de se pencher sur "soi" avant de reprocher à l'autre.
A méditer...

lundi 7 mai 2012

mercredi 2 mai 2012

Envole-toi, petit piaf !

Photo trouvée ici
Le petit moineau s'était enroulé un fil autour de l'une de ses pattes et il était prisonnier. Il avait beau battre l'air de ses ailes, il ne décollait pas. Mon fils fut le premier à le voir ainsi, et il vint m'alerter. Nous y allâmes, munis d'une paire de petits ciseaux. Tandis que je tenais le petit oiseau, blotti dans le creux de mes mains, mon fils coupait le fil, calmement et consciencieusement. Et lorsque, enfin, le fil qui s'était entortillé plusieurs fois autour de la patte du petit oiseau, fut coupé, j'ouvris mes mains pour laisser à celui-ci la possibilité de s'envoler. Ce qu'il fit sans demander son reste. Nous nous regardâmes, mon fils et moi, et nous nous sourîmes, heureux d'avoir pu rendre la liberté à ce petit piaf. Ce fut une belle journée :-)

(Souvenir remontant à quelques années déjà...)


mardi 1 mai 2012

Joyeux Premier Mai

Dans mon jardin, cette année, il y a un brin de muguet ! pas deux, ni trois, mais juste un brin ! C'est le premier, car jusqu'à présent, aucun n'était arrivé à sortir. Cette année, je ne sais pas pourquoi, sans qu'on l'ait sollicité, il s'est dressé, fier et victorieux ! Je l'ai photographié pour vous, et je vous l'offre ! Et je vous souhaite tout plein de BONHEUR en ce premier jour du mois de mai.

Le premier Mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet,
Dix fois plus que d'habitude,
Regrettable servitude.

Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur,
Pas cher à tout un chacun.
Brin d' muguet, tu es quelqu'un.

Georges Brassens
(Discours des fleurs)