mardi 31 juillet 2012

Antony And The Johnsons - Fistful Of Love

Peu le temps, et peut-être moins l'envie (en ce moment) d'écrire. Alors voici encore aujourd'hui de la musique : Antony and the Johnsons (que j'aime toujours autant écouter) et cette si belle chanson : Fistful of Love

 

dimanche 29 juillet 2012

Soufi, mon amour

Je viens de finir de lire : "Soufi, mon amour". Un livre que je vous conseille. :-)

Extrait :
« Le dilemme qui se présente à moi me rappelle l'histoire de Leyla et d'Haroun al-Rachid, le célèbre empereur abbasside. Après avoir appris l'amour immense de Majnun pour Leyla, l'empereur était devenu très curieux au sujet de la jeune fille.
- Cette Leyla doit être une créature très spéciale, se disait-il. Une femme bien supérieure à toutes les autres.
Excité, intrigué, il usa de tous les stratagèmes pour voir Leyla de ses propres yeux.
Finalement, un jour, on conduisit Leyla au palais de l'empereur. Quand elle retira son voile Haroun al-Rachid fut déçu. Non pas que Leyla fût laide, infirme ou vieille, mais elle n'était pas non plus d'une beauté extraordinaire. C'était un être humain avec ses défauts, une femme ordinaire comme tant d'autres.
L'empereur ne dissimula pas sa déception.
- Etes-vous celle dont Majnun est complètement fou ? Pourtant, vous paraissez tellement ordinaire ! Qu'avez-vous de si spécial ?
- Oui, dit la jeune femme avec un sourire, je suis Leyla. Mais vous n'êtes pas Majnun. Vous devez me voir avec ses yeux, si vous voulez résoudre ce mystère qu'on appelle l'amour. »

Résumé et biographie pris sur Amazon :

Histoire :
Ella Rubinstein a en apparence tout pour être heureuse : une jolie maison dans le Massachusetts, trois beaux enfants, un chien fidèle. Mais, à l'aube de ses quarante ans, elle se demande si elle n'est pas passée à côté d'elle-même. Les infidélités de son mari ne sont plus un mystère et les cours de cuisine du jeudi ne suffisent pas à exalter sa vie monotone. Décidée à reprendre une activité professionnelle, elle est engagée comme lectrice par un agent littéraire. Sa première mission : rédiger une note sur un manuscrit signé par Aziz Z Zahara. Ce roman, qui retrace la rencontre entre le poète Rûmi et le plus célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz, va être une révélation pour Ella. Au fil des pages, elle découvre le soufisme, le refus des conventions et la splendeur de l'amour. Cette histoire se révèle être le miroir de la sienne. Aziz - comme Shams l'a fait pour Rûmi sept siècles auparavant - serait-il venu la libérer ?
Biographie de l'auteur
Fille de diplomate, Elif Shafak est née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne, avant de s'établir en Turquie. Après des études en " Gender and Women's Studies " et un doctorat en sciences politiques, elle a un temps enseigné aux Etats-Unis. Elle vit aujourd'hui à Istanbul. Internationalement reconnue, elle est notamment l'auteur de onze livres, dont La Bâtarde d'Istanbul (Phébus, 2007), Bonbon Palace (Phébus, 2008) et Lait noir (Phébus, 2009). Soufi, mon amour est l'un des plus grand succès de librairie des dernières décennies en Turquie.

vendredi 27 juillet 2012

J'étais là /Avant - Alain Klingler

Je ne connaissais pas, je découvre ce soir, j'aime, et je le partage avec vous.


« Ténébreux, vénéneux, à la marge. Alain Klingler avance, depuis une quinzaine d'années, ayant sûrement fait le deuil d'un succès populaire — et peut-être même d'une reconnaissance critique. Trop difficile, et parfois dérangeant. Pourtant, il y a quelque chose d'attirant et d'intrigant dans ses chansons de feu. Où la voix toujours douce et l'interprétation étonnamment sobre portent des mots tranchants.
 Après avoir flirté avec l'électro pop, Klingler revient ici vers une expression piano/voix. Il reprend de vieux titres, en crée de nouveaux, chante Baudelaire, cite Ferré et Barbara... même si s'entend surtout l'écho de Guidoni. Filiation évidente, tissée d'audaces, de subversions et d'une noirceur fière de l'être. L'amertume pointe, la violence des sentiments bouillonne. Klingler chante ses propres textes ou met en musique ceux d'Elisa Point, Monsieur Poli, Catherine Pozzi (noms familiers aux oreilles des initiés). Son disque oscille entre le bilan et l'autoportrait. Sans concession. » — Valérie Lehoux
Source : Télérama

mardi 24 juillet 2012

vendredi 20 juillet 2012

Quel voyageur - quelle voyageuse - êtes-vous ?

Puisque nous sommes en période de vacances, dites moi quel genre de voyageur ou voyageuse, vous êtes ?

Aimez-vous partir à l'aventure, sac à dos, sans boussole, emportant le strict nécessaire, sans savoir à l'avance où vous dormirez, sans savoir où vous vous dirigerez le lendemain, laissant place à ce qui se présentera, laissant gré à vos envies de l'instant présent ? allant à la recherche des chemins inexplorés plutôt que de prendre les voies touristiques ?

Ou bien aimez-vous que tout soit bien organisé, planifié ? Que rien ne soit laissé au hasard ? Que votre itinéraire soit bien tracé, que vous trouviez un logement, qui, somme toute, ressemble bien un peu à chez vous ? avec la télé, évidemment, et tout le confort, de façon à ne pas être trop dépaysé ?... (Quel intérêt alors à partir de chez soi ?...)

Moi, je ne me considère pas comme une grande voyageuse, mais pourtant j'adore voyager, mais quand je dis voyager, ce n'est pas nécessairement aller à l'étranger, ou bien très loin de chez moi, c'est partir, ne serait-ce que quelques jours, changer de maison, changer de lieu, changer d'habitudes. Me déconnecter du quotidien, changer d'air. Aller découvrir autre chose. Je n'aime pas que tout soit bien organisé, bien chronométré, qu'il n'y ait aucune place pour l'imprévu. Je n'en ai jamais fait, mais je crois bien que je détesterais les voyages organisés, où il faut se lever à point d'heure, où l'on court toute la journée, pour juste apercevoir quelques secondes ce qu'il ne faut pas, soi disant, manquer. Non, je préfère découvrir des petits coins sympas, qui ne soient pas touristiques, je n'aime pas quand il y a trop de monde, je préfère rencontrer les habitants des lieux ou bien même le silence des lieux.

En attendant ces vacances ! - plus que deux semaines de boulot -, je vous souhaite un très bon week-end. Bisous à vous.

lundi 16 juillet 2012

Ils ont besoin de pensées positives

Le petit bonhomme courageux, mon petit-fils, entre à l'hôpital ce matin jusqu'à jeudi matin (ou mercredi soir si tout se passe bien) pour une série d'examens qui devrait permettre de lui trouver un traitement correspondant et traitant au mieux ses mini crises d'épilepsie qui le perturbent au niveau concentration et qui le fatiguent. Ses parents se relayeront auprès de lui, le jour et la nuit, afin qu'il ne reste pas tout seul dans cet hôpital où il a passé tant de temps l'année passée lors de sa rupture d'anévrisme. Un séjour donc pas facile, ni pour lui, ni pour ses parents, mais nécessaire.
Je vous demande juste, durant ces quelques jours, de leur envoyer plein de pensées positives, je sais qu'elles leur arriveront et ils en ont bien besoin. Merci pour eux.

Jeudi soir
Le petit bonhomme est rentré chez lui aujourd'hui. Ce séjour à l'hôpital a été éprouvant, mais ce soir, tout va bien. Il a regagné sa maison, retrouvé sa chambre, ses jouets, son petit frère. Espérons qu'il supportera bien son nouveau traitement, et que celui-ci l'aidera dans sa vie de tous les jours.
Encore merci à vous, pour vos mots, vos pensées et votre présence.

dimanche 15 juillet 2012

Youn Sun Nah - Same Girl

Chanson douce pour fin de week-end...
Youn Sun Nah, vous connaissez ? Non ? Alors, écoutez...

 

jeudi 12 juillet 2012

Se souvenir de la voix

Suite à un billet paru chez Célestine, je me suis demandée pendant combien de temps l'on pouvait se souvenir de la voix d'une personne disparue. Est-ce qu'en même temps que la personne disparaît, sa voix ne disparaît-elle pas aussi, au fil des années ? Ne l'entendant plus, notre mémoire ne l'efface-t-elle pas ?
J'ai essayé de me remémorer la voix de mon père, je n'y suis pas arrivée. Il est vrai que j'étais bien jeune lorsqu'il est parti, et que cela fait déjà bien longtemps (plus de quarante ans).
J'ai pensé alors à ma mère, je me suis dit : elle, je vais sûrement me souvenir de sa voix. Mais je me rends compte que sa voix, dix ans après, commence à faiblir, commence à s'évanouir. Cela me rend triste quelque part...
Alors je me dis : et mon frère, alors, et sa voix ? Et là, je suis heureuse, car j'entends sa voix, j'entends son "coucou, c'est Jean", lorsqu'il me téléphonait. C'est vrai qu'au téléphone, on est plus focalisé sur la voix. Mais j'ai peur de l'oublier sa voix, à lui aussi... Alors, régulièrement, je me la remémore, je me concentre et j'écoute ces mots "coucou c'est Jean", "bonjour, p'tite soeur", pour qu'elle s'imprègne bien, et qu'elle ne s'évanouisse pas elle aussi.
Pouvoir entendre la voix de l'autre juste en y pensant, avoir la voix en soi, comme si elle faisait partie de nous, c'est si agréable, parce qu'alors cette voix si connue et si chère nous accompagne de partout, elle est en nous.

lundi 9 juillet 2012

La beauté du ciel

La beauté du ciel, un plaisir infini et sans fin... 


Photo prise ce soir vers 20h30.

mercredi 4 juillet 2012

Femmes et hommes - Julos Beaucarne

Je ne sais pas si vous avez déjà lu ce texte de Julos Beaucarne. Si non, prenez le temps de le lire, il est vraiment très beau. Voilà un peu plus de deux ans que je l'ai découvert, ainsi que d'autres oeuvres de Julos Beaucarne, c'est un régal à chaque fois.


Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent 
qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait, aujourd'hui vous hait
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture, son message et ses mots

Julos Beaucarne

dimanche 1 juillet 2012

Magie de l'instant...

Photo faite samedi soir vers 20h30.
(sans retouche aucune, à part le contraste légèrement accentué)

J'ai envie de parler du commentaire de Flo : il a vu dans la forme de ce nuage, un petit garçon qui fait "Chuttt...". Je ne l'avais pas vu, mais je le vois bien maintenant. Merci à toi, Flo ! Et je vois en plus ce soir, grâce à toi, l'image d'un petit ange qui a les mains jointes et qui fait sa prière ! :-)