lundi 4 juin 2012

A la recherche de la moitié perdue

Je viens d'aller lire le billet de Coumarine, intitulé "Reconnaissance... ou vide", et il m'a fait penser à ce passage du livre "Les hasards nécessaires" de J.-F. Vézina, passage que j'ai lu hier soir. C'est vrai que, sorti de son contexte, il sera peut-être un peu ardu, j'espère qu'il vous parlera tout de même.


A la recherche de la moitié perdue
« Nous passons notre vie à chercher cette moitié perdue, c'est-à-dire à nous recoller par le biais du symbole*.



Nous passons notre vie à chercher à remplir ce vide initial et à trouver dans le monde cette pièce manquante qui prend la forme d'une quête de sens. Il y a plusieurs façons de combler ce vide et de donner un sens à sa vie : le travail, le rapport à l'autre, l'art, le sport, la religion, la spiritualité, les loisirs et, dans les cas pathologiques, l'alcool, la drogue, la dépendance à internet, etc.
La fonction symbolique est ce qui nous permet de supporter la réalité angoissante du monde. Le symbole nous met en rapport avec l'inconnu, avec le vide. Il est toujours issu d'une tension et il se déploie pour stimuler notre créativité, nous "ouvrir" à l'inconnu de façon à relâcher la tension. Jung désigne concrètement le symbole comme étant la meilleure expression et représentation d'une situation problématique qui n'est pas encore appréhendée par la conscience mais qui met ensemble les différents aspects d'une tension psychique. Le symbole résume l'état de la psyché et propose une direction à la résolution du conflit en mettant à contribution l'inconscient aussi bien que le conscient. Selon Jung, le symbole propose une direction puisqu'il est subordonné aux archétypes par le biais de l'inconscient collectif, véritable champ d'expériences collectives. »

(chapitre 6, Les sens de la transformation, p.181, Les Editions de l'homme)

8 commentaires:

  1. Françoise

    Mon neurone vient de se noyer :-((((
    GROS BISOUS ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. rire... Je t'adore, tite Marie :-)))
      Gros bisous à toi aussi.

      Supprimer
  2. si tu veux mon avis, cette "histoire" m'a fait perdre énormément de temps. Combien de fois ai-je entendu "ta moitié est quelque part, elle t'attend, cherche là", enfin, bref, toutes les conneries que l'on sort aux célibataires. Et plus je cherchais, plus je souffrais..
    Je me suis dit "mon sens c'est les jeunes"
    puis, "mon sens, c'est mon fils"
    puis "mon sens c'est l'écriture"
    bref, l'horreur !
    Aujourd'hui, je ne cherche plus, le sens est là, droit à l'intérieur.
    Aujourd'hui, plus de vide, intérieur, ni extérieur : j'ai commencé à remplir mon intérieur d'eau intarissable, la source de la félicité !:)

    Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne pense pas que cette moitié perdue dont parle l'auteur soit une personne, Ella. Cette moitié perdue est le sens de notre histoire : "Chercher un sens, c'est se mettre en quête d'un puits, d'une source d'eau, comme nous le faisons lors d'une marche dans le désert. Chercher un sens, c'est aussi chercher le mince fil de soie qui tisse et recoud les grandes cassures de notre vie." J'adore ce livre, vraiment, il est en train de devenir mon livre de chevet ! :-)
      C'est bien si tu n'as plus de vide, ni intérieur, ni extérieur, Ella, tu es sur la bonne voie ! :-)
      Gros bisous à toi aussi, et bonne soirée.

      Supprimer
    2. oui Françoise j'aime bcp ton commentaire
      Je suis d'accord que ma quête ne concerne pas une personne, mais le sens de ma vie
      (et puis la suite de ce que tu dis bien mieux que moi... ;-))
      merci françoise

      Supprimer
    3. C'est moi qui te remercie, Coumarine.
      Bonne fin de soirée à toi, et douce nuit.

      Supprimer
  3. Bonjour Francoise,

    Cette moitié perdue, moi je la vois comme la pièce manquante pour liquider un contrat qui n'est plus d'actualité, comme à l'époque, cette séparation de l'unité de l'objet, marquait un contrat entre deux personne, lorsqu'il était temps de le liquider, les deux contractants amenaient leur pièce, seule leur réunion pouvait rompre en bon terme le contrat initial, et je pense que pour guérir définitivement d'un manque, il faut retrourner à l'origine du plein et comprendre ce qui a créé la séparation. Sinon difficile de permettre à l'autre moitié de venir s'ajuster. Je suis d'accord avec le fait que c'est avant tout à l'intérieur de nous que doit se faire cette réunion.
    A bientôt
    Valérie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Valérie, et merci de ta visite.
      Je suis d'accord avec toi lorsque tu dis que "pour guérir définitivement d'un manque, il faut retourner à l'origine du plein et comprendre ce qui a créé la séparation", sinon on risque de tourner en rond indéfiniment et de rester sur quelque chose qui nous empêchera d'avancer sereinement.
      Bonne soirée, et à bientôt, oui.

      Supprimer

Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

PS : Si vous avez des difficultés à poster un commentaire ou si celui-ci n'apparaît pas, vous pouvez me l'adresser par mail (voir mon profil) et je le publierai en votre nom. Merci.