dimanche 29 janvier 2012

Causerie sur le théâtre

Ces trois derniers week-end, j'ai revêtu le rôle de guichetière. Je vous explique : Dans le petit village où je vis, toutes les années, à la même époque (en janvier), se produit une troupe de théâtre. Cette troupe existe depuis plusieurs décennies. Elle a toujours eu beaucoup de succès, si bien qu'il y a maintenant six représentations, trois week-end de suite: le samedi soir et le dimanche après-midi. Et de plus, depuis quelques années, elle joue à guichet fermé. Fait exceptionnel tout de même quand on sait que ce petit village ne compte que 3400 habitants environ, et que la salle peut contenir 250 personnes. 250 x 6 = 1500 spectateurs. C'est pas mal, non ? Il faut dire que les spectateurs ne sont pas tous du coin et viennent parfois de loin. Il y a les fidèles aussi, qui viennent chaque année.
En tant que conjointe d'un des membres de la troupe, je revêts le costume de guichetière deux fois dans le week-end (et ceci depuis plusieurs années). Mon travail consiste à donner les billets aux personnes qui les ont réservés par téléphone à l'OT, et d'en vendre sur place s'ils en restent, ou s'il y a eu des désistements. Je vois passer devant moi beaucoup de personnes, 1500 donc environ. Je me suis amusée à les observer, gentiment. Certains me regardent, répondent à mon bonjour et à mon sourire, plaisantent, rient. D'autres me répondent en souriant eux aussi. D'autres, plus timides, baissent les yeux et me répondent timidement, du bout des lèvres. D'autres encore, passent devant moi, comme si je n'existais pas, sans me regarder, sans dire un mot. Là, c'est très vexant, je trouve, pour moi qui pendant longtemps ai souffert d'avoir l'impression de ne pas exister, en plus ! :-)
Cet après-midi, c'était donc la dernière représentation. Ce soir, je rejoindrai la troupe au restaurant pour clore la saison et fêter encore cette année le succès de la pièce. Ce succès est une belle récompense, car les acteurs répètent assidûment de début octobre à mi décembre, et ceci, trois soirs par semaine. Ils sont dirigés par un metteur en scène qui ne leur laisse rien passer... Il s'agit de mon mari... (sourire).
Il m'est arrivé, il y a une quinzaine d'années environ, de jouer. En effet, il manquait une femme pour jouer un petit rôle, et on m'a demandé si je voulais bien le jouer. J'ai hésité, car j'étais très timide (je le suis encore, mais beaucoup moins), mais c'était pour moi, l'occasion de faire l'expérience de monter sur scène. Et puis, en fait, il s'agissait de jouer le rôle d'une petite bonne soeur (soeur Paula) sourde et muette. Mon rôle allait donc être vite appris, et même pas besoin de parler ! (sourire). Quoique je devais tout de même parler le langage des signes, et j'ai donc regardé plusieurs émissions à la télé pour apprendre quelques signes qui signifieraient quelque chose. Je restais dix minutes environ sur scène. Je dois dire que cela me suffisait, il fait une chaleur incroyable, sous les spots ! Et puis, je dois dire que je ne suis pas vraiment à l'aise sur une scène. Tous ces yeux braqués sur vous, qui vous regardent, qui vous étudient, qui vous dévisagent. Je suis trop timide pour cela. Pourtant on dit que le théâtre est très bon pour les personnes timides, j'aurais peut-être dû persévérer. Mais je fais tellement d'autres choses, je ne peux pas tout faire, chacun son truc après tout... Je le laisse pour les passionnés. Moi, j'ai d'autres passions.
Voilà, j'avais envie de causer un peu cet après-midi. C'est vous qui aurez eu droit à mon bavardage (sourire). Belle fin de dimanche à vous.

vendredi 27 janvier 2012

Ti-Gabriel a 1 an aujourd'hui !

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'un petit bonhomme très fort.
Gabriel a 1 an ! Gabriel est le petit-fils de mon amie Marie.
Il est né prématurément le 27 janvier 2011 : 35 cm et 1 kg 400. Mais il s'est battu comme un chef, et maintenant, il va bien, il pousse sans problèmes et il est adorable.
Ce billet pour partager avec Marie ce jour de tendresse et de bonheur.

Ti-Gabriel, je te souhaite un

jeudi 26 janvier 2012

L'équilibre - Yves jamait

Il y a de la place et surtout de l'amour pour tout le monde

Un billet pour deux sujets, mais deux sujets qui se rejoignent, à mon avis.

- Nous avons des amis ayant des personnalités, des caractères, des goûts très différents, et qui ne s'entendent pas entre eux. Pourtant, et malgré cela, nous entretenons avec eux de très bonnes relations, évidemment puisque ce sont nos amis. Ils ne se font pas d'ombre les uns aux autres, puisqu'ils sont différents, et avec chacun, nous avons une relation bien particulière, nous nous apportons quelque chose de bien différent. Nous n'avons pas les mêmes discussions, les mêmes envies, les mêmes sorties. Pourquoi alors parfois se crée un sentiment de jalousie entre eux ? Il y a de la place pour tout le monde ! L'amitié que nous avons pour les uns n'efface pas l'amitié que nous avons pour les autres. Cela me semble évident, non ?...

- Cela me fait penser à une émission que j'avais vue à la télé il y a déjà longtemps. Il s'agissait d'expliquer aux enfants que, malgré la venue du deuxième, le premier n'avait pas à craindre de ne plus être aimé, qu'il y avait suffisamment d'amour de la part des parents pour tous les deux. Et la personne expliquait alors à l'enfant ceci en prenant une feuille de papier sur laquelle était dessiné un coeur. Il lui disait : "Tu vois, l'amour que te portent tes parents ne sera pas divisé par deux, non ! Je ne déchire pas la feuille en deux, je ne partage pas le coeur en deux. Regarde (il prenait alors une autre feuille similaire à la première), en voici une deuxième avec un coeur. Toi et ton petit frère aurez chacun votre coeur, vous aurez la même quantité d'amour tous les deux, un amour unique à chacun, et cet amour ne sera jamais divisé par deux". J'avais trouvé cette façon d'expliquer et de rassurer l'enfant très judicieuse et intelligente.

mardi 24 janvier 2012

Si on le désire vraiment, on trouve une solution !

Nous nous créons parfois des barrières tous seuls, et nous nous privons ainsi de choses qui pourtant nous plairaient de faire.
Un exemple :
Bon, vous saurez tout, je n'aime pas rouler sur les autoroutes, surtout les grandes autoroutes, à trois ou quatre voies, notamment celle du midi, où il y a un trafic intense. Toutes ces voitures me donnent le tournis, je ne suis pas tranquille et je stresse. Je les prends parfois bien sûr, mais je n'aime pas, surtout si je suis seule à conduire. Et à cause de cela, je préfère parfois me priver de certaines sorties. L'angoisse domine mon envie de sortir. C'est le comble !
Mais pourtant, il y a toujours une solution à chaque problème si l'on réfléchit bien, et c'est ce que j'ai fait dernièrement pour retrouver mon amie. J'ai tout simplement emprunté d'autres routes, des routes plus tranquilles, des nationales, des départementales. Evidemment, le trajet était plus long, mais au lieu d'attendre, de repousser, et surtout, de ne pas faire ! qu'est-ce que 30 mns de trajet en plus, par rapport au fait de ne pas réaliser cette envie ?... Ce n'est rien, absolument rien ! Surtout que, alors que je n'aime pas emprunter les autoroutes, je ferais des kms et des kms sur les autres routes, cela ne me dérange pas, au contraire, j'aime. :-)
Conclusion : Lorsqu'on désire vraiment faire quelque chose, en cherchant bien, on trouve toujours une solution, on se débrouille. Et on ne le regrette pas ! Si on ne trouve pas de solution, c'est que l'on n'est pas assez motivé, sans doute. C'est mon avis. :-)

lundi 23 janvier 2012

Mes mots pour en parler

Grâce à un petit logiciel trouvé chez Psyblog, qui lui-même l'a trouvé chez Christophe André, voici les mots que j'utilise le plus sur ce blog.
Il me semble bien, à moins que j'ai une très mauvaise vue (sourire), qu'il s'agisse du mot "ELLES"... puis du mot : ECHANGES, mais aussi du mot ERREURS... + tous les autres que je vous laisse lire (cliquez dessus, vous verrez mieux...).
C'est amusant et simple à faire. Si cela vous intéresse, voici le lien : ici )


samedi 21 janvier 2012

Aujourd'hui, une bien belle rencontre

Aujourd'hui, j'ai rencontré, pour de vrai, une amie blogueuse. Nous nous sommes croisées pour la première fois en septembre 2008, et peu à peu, de nombreux points communs et de nombreux liens nous ont rapprochées, la même sensibilité aussi. Depuis pas mal de temps, nous voulions nous rencontrer ! C'est tellement bien de mettre un peu de réalité dans les échanges virtuels. Eh bien voilà, c'est fait ! Nous avons passé la journée ensemble. Mon amie est exactement comme elle se montre à travers ses écrits et aussi nos échanges téléphoniques. Elle est... elle ! c'est-à-dire une bien belle personne, souriante, généreuse, aimant parler, sachant écouter, aimant rire. C'était comme si nous nous connaissions depuis toujours, la complicité créée par nos précédents échanges s'est retrouvée dès les premiers instants. Ce fut une  belle journée, riche en paroles, en échanges et aussi... en fous-rire !... :-)
Nous sommes allées voir une exposition de peintures d'un certain Bégé, dont je vous parlerai plus tard, car j'ai vraiment beaucoup aimé ses oeuvres.
Merci à toi, ma belle et douce Amie Kat. A refaire, sans hésiter ! hein ?... :-)

mercredi 18 janvier 2012

Chauve-souris en rêve

L'une de ces dernières nuits, j'ai rêvé de chauve-souris. En fait, elles étaient deux et très grosses, de la taille d'un chat, et recouvertes d'une douce fourrure marron. Au départ, c'est moi qui allais vers elles, qui allais les chercher, je ne sais plus pour quelle raison. Elles étaient tout d'abord un peu effrayées, puis je les apprivoisais, et finalement elles s'agrippaient et restaient sur mon épaule durant le trajet pour rentrer chez moi. Mais une fois arrivée, je ne voulais pas qu'elles rentrent dans la maison, et pourtant elles ne désiraient que cela. Il y avait un gros jour sous la porte d'entrée, et en grattant, elles arrivaient à se faufiler. J'étais obligée de tout calfeutrer pour qu'elles n'arrivent pas à rentrer. Il ne fallait surtout pas qu'elles rentrent !

Je sais vraiment ce que je veux, moi ! même dans mes rêves ! Je les attire et plus ensuite je les repousse ! Je suis toujours la reine dans le domaine de la contradiction !... :-)

mardi 17 janvier 2012

Je fais des erreurs

Moi qui fais de la pleine conscience (du moins, qui essaie, car ce n'est pas toujours évident...), je me rends compte (ou on me le fait remarquer gentiment :-)), qu'en ce moment, dans les billets que je dépose, je fais souvent des erreurs lorsque j'écris. Par exemple, j'écris un mot pour un autre, ou je rajoute un mot, une lettre, ou autre chose. Et je me rends compte que cela m'inquiète un peu. Bon, ce qui me rassure, d'un côté, c'est que dans mon travail, je ne fais pas d'erreurs (ouf !).
Ces erreurs peuvent provenir de la fatigue, peut-être. Mais d'autre part, ne dit-on pas que les mots expliquent les maux ? Ces mots, ou du moins ces erreurs que je fais dans les mots, ne seraient-elles pas un signal, une alerte ! Elles ont peut-être un sens ? Que signifient-elles ? Peut-être qu'il faut que je fasse une pause, que je me pose, et que j'arrête de vouloir tout faire, qu'il faut que je fasse des choix ? A moi en tous cas d'y trouver la signification, si je le peux... :-)

lundi 16 janvier 2012

Les blessures de l'enfance

Malgré les années qui passent, malgré un travail sur soi, malgré tout l'amour que l'on peut nous donner, pouvons-nous vraiment un jour arriver à nous débarrasser des blessures de notre enfance ?...
Ou bien alors sommes-nous condamnés à ce qu'elles nous accompagnent (je ne sais pas si le terme est vraiment adéquat) toute notre vie, à ce qu'elles conditionnent notre façon d'être, de vivre, de réagir, et à ce qu'elles empoisonnent même carrément parfois notre existence ?

lundi 9 janvier 2012

Les signes, moi j'y crois !

Hier, nous étions le 8 janvier 2012. Mon frère aurait fêté ses 60 ans.
A cette occasion, nous avions décidé de prendre le repas du soir ensemble, ses deux soeurs, sa femme et ses deux beaux-frères, repas arrosé comme il se doit d'un bon vin sorti de la cave de mon frère (il était un fin connaisseur des meilleurs crus). J'avais allumé une petite bougie dont la flamme allait danser pour lui en cette soirée spéciale.
Je vais vous raconter juste un détail de cette soirée, un signe comme quoi Jean était avec nous hier soir. Vous savez que je crois en les signes, donc cela ne vous étonnera pas. :-)
Après le repas, nous avons joué tous les cinq au jeu de cartes "Le 6 qui prend". Mon frère aimait beaucoup jouer, et nous lui avions appris ce jeu juste quelques semaines avant qu'il ne nous quitte. Tout le long du jeu, ma soeur et son ami, mon mari et moi, étions à peu près tous regroupés au niveau points, alors que ma belle-soeur était toujours un peu en retrait par rapport à nous. Et finalement, c'est elle qui a gagné. Elle a alors annoncé son score : 60 points ! j'ai été la première à réagir : 60 !!! Eh bien, oui, 60 !!! Logique, puisque Jean aurait eu 60 ans hier ! Et de plus, en regardant la grille de points (sur 7 lignes), il y avait comme chiffres le 8 et le 1. Mon frère est né un 8/01 ! Etonnant, non ? Je pense que Jean n'était pas bien loin, hier soir, ce n'était pas que des coïncidences. En tous cas, moi j'y crois ! :-)

vendredi 6 janvier 2012

L'authenticité

Savoir rester soi, même si l'on est parfois tenté de vouloir endosser la peau d'un autre personnage, de vouloir jouer un rôle. L'authenticité est le plus beau des costumes.

mardi 3 janvier 2012

Entre les deux mon coeur balance

Lorsque j'étais gamine, à l'école, lors de la récréation, je me rappelle d'une ronde que la maîtresse nous faisait faire, une ronde que je n'aimais pas ! Au centre, se trouvait une fille (ou un garçon) qui choisissait dans la danse deux autres enfants. Elle (ou il) les prenait par la main et commençait à chanter :

Entre les deux mon coeur balance,
Je ne sais pas laquelle (lequel) aimer des deux.

Puis elle (ou il) embrassait l'un des deux enfants qui étaient au centre avec elle (ou il) et chantait :

C'est à Corinne (ou Léo) ma préférence
Et à Zoé (Mathieu) les cent coups de bâton.

Et puis elle (ou il) repoussait l'autre dédaigneusement, et tous les enfants chantaient :

Ah Zoé (Mathieu) ! Ah Zoé (Mathieu) !
Si tu crois que je t'aime,
Mon p'tit coeur n'est pas fait pour toi,
Il est fait pour celle (celui) que j'aime
Et pas pour celle (celui) que je n'aime pas

Je n'aimais pas cette ronde. Pourquoi ? parce que j'avais très peur de ne pas être la "préférée", j'avais très peur d'être celle qui allait être repoussée, bref j'avais très peur d'être celle qui allait ne pas être aimée ! et pour la petite fille timide que j'étais et doutant de sa capacité d'être aimée, c'était terrible !... Je redoutais cette ronde. Maintenant, j'en souris... :-)

La connaissez-vous ? Si oui, quels en sont vos souvenirs à vous ?... :-)

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année 2012

J'aurais voulu écrire quelque chose d'original pour vous souhaiter une bonne année 2012, mais je ne trouve pas... Alors je vous souhaite simplement, mais du plus profond de mon coeur, une année douce et bienveillante. Qu'elle prenne soin de vous et des personnes que vous aimez.

Photo faite par Alain M. à Montarcher. Je la trouve très belle. Merci Alain. :-)