mercredi 30 juin 2010

Prendre le positif et oublier le négatif

Pourquoi est-ce qu'on se focalise très souvent plus sur l'aspect négatif d'une situation, d'un événement, et que l'on est prêt à en oublier l'aspect positif ?

Un exemple : vous avez une relation avec une personne depuis très longtemps, qu'elle soit amicale, amoureuse, ou autre. Votre entente est très bonne, votre relation toujours au beau fixe. Et puis, un jour, cette personne va vous dire quelque chose qui va vous déplaire, et brusquement, tout le reste, tout l'"avant" s'écroule. De tous les moments partagés ensemble, vous ne vous rappellerez que de celui-ci et vous éprouverez de la rancoeur. Alors que ce n'est qu'un tout petit instant au milieu d'un tas d'autres tellement riches.
Peut-on demander aux autres d'être parfaits tout le temps ? Peut-on se montrer soi-même toujours au mieux de sa forme ? Parfois, il arrive d'être fatigué, irrité par autre chose, et un mot malheureux vous échappe. C'est humain.
Oui, nous sommes humains, après tout, avec nos forces et nos faiblesses. Si nous aimons vraiment cette personne, nous devons accepter aussi ses moments de faiblesse, comme nous en avons nous aussi.
Ou bien alors c'est que cette relation que nous pensions si forte et inébranlable avait des failles quelque part, dont on ne se rendait pas compte. Parce qu'à mon avis, si vraiment on aime la personne, on ne lui en tiendra pas rigueur. Et la relation n'en sera pas entachée.

Et pour finir, cette histoire que vous connaissez sûrement :

C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment donné, ils se disputèrent et l'un d'eux gifla l'autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a donné une gifle.
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a sauvé la vie.
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
- Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu écris sur la pierre. Pourquoi ?
L'autre ami répondit :
- Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer.
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

mardi 29 juin 2010

Lettres et souvenirs

Avez-vous gardé d'anciennes lettres, d'anciennes correspondances ? Moi, j'en ai gardé certaines. J'en ai jeté d'autres.
J'aime me replonger dans ces anciens écrits, et me remémorer l'époque où ils ont été rédigés. Avec parfois un peu de nostalgie, un peu d'attendrissement. J'ai conservé une pochette où se trouvent les lettres qu'écrivait ma mère à mon père. Comme c'était charmant et tendre.
J'ai des correspondances de mon père adressées à l'un de ses frères avec lequel il était très proche. Des notes aussi qu'il prenait.
Tout cela est d'une richesse, je trouve.
J'ai aussi une pleine boîte de cartes postales reçues de tous les coins de la France, de l'étranger, avec un petit mot au dos. Certaines personnes qui les ont envoyées sont encore là, d'autres non.
Je ne pense pas que ce soit vivre dans les souvenirs. C'est une façon de se replonger quelques instants dans une époque qui n'est plus, mais qui a été, et que l'on n'a pas envie d'oublier.
Je regrette un peu d'avoir jeté certaines lettres que j'avais reçues, j'aurais aimé les relire, aujourd'hui. Elles auraient certainement un autre goût, une autre saveur.
Je pense qu'il est important de garder les écrits, car il est tellement agréable, des années plus tard, de se replonger dedans et de les relire.
Laisser aussi des écrits à ses enfants qu'ils pourront trouver et lire, plus tard, et peut-être ainsi découvriront-ils une facette de leurs parents qu'ils ne connaissaient pas.

Cela me fait penser à autre chose, concernant ma mère :
Lorsque ma mère était en maison de retraite, qu'elle était âgée, nous avions affiché à son mur de chambre, plusieurs photos d'elle à différents âges de sa vie. Nous avions fait ceci pour que le personnel soignant et les personnes qui s'occupaient d'elle puissent la voir d'une façon différente, voir qu'elle aussi avait été jeune, belle, dynamique. Qu'il ne fallait pas qu'elles ne voient en elle qu'une vieille dame qui perdait un peu la tête. Cela aussi est très important. On a trop tendance à oublier que les personnes âgées ont été jeunes elles aussi, et que ce n'est pas parce qu'elles sont vieilles maintenant qu'il ne faut plus leur parler, leur demander leur avis, les respecter. Mais ceci est un autre sujet... dont je reparlerai d'ailleurs dans un autre billet...

lundi 28 juin 2010

Et ceux qui se mettent à la poubelle tout seuls...

Mon précédent billet parlait des gens qui mettaient si facilement les autres à la poubelle lorsqu'ils en avaient assez.
Et ceux qui se mettent tout seuls à la poubelle ?...
Je veux dire par là ceux qui disparaissent de notre horizon, alors que nous avions créé avec eux des liens que l'on croyait solides et durables, ceux dont on n'a brusquement plus de nouvelles.
Que sont-ils devenus ?
Pourquoi disparaissent-ils ainsi, sans crier gare ? sans prévenir ? sans donner d'explication ?
Pourquoi se sauvent-ils ainsi ?
Pourquoi ne donnent-ils plus signe de vie ?
C'est contrariant et inquiétant, parfois.
Je n'aime pas...

Réflexion, après coup...
En fait, j'y pense...
C'est un peu bête ce que je viens d'écrire...
Si nous n'avons plus de nouvelles de ces gens, c'est peut-être tout simplement que nous sommes dans leur poubelle... ;-)

vendredi 25 juin 2010

Poubelle... ou pas...

Nous vivons dans une société de consommation, cela, c'est certain.
Dans tous les domaines.
Et d'ailleurs, cela se retrouve, à mon avis, et malheureusement, dans les relations que certaines personnes entretiennent avec les autres.
Je ne parle pas pour un cas particulier, mais d'une façon générale.
Que ce soit en amitié, en amour, ou autre.
Cela se résume un peu à ceci :
- j'te prends
- j'te goûte
- j'te consomme
- j'te veux plus
- j'te jette !
--> poubelle...


Par contre, et heureusement cette fois-ci, sur la toile ou dans la vie réelle, se tissent parfois des liens que rien, non rien, ne pourra couper ni entamer, et qui perdureront, que ce soit par beau temps ou malgré la tempête !...
Et ce sont ceux-là les plus importants et les plus beaux ! Oublions les autres !...
(grand sourire que je vous adresse !)

jeudi 24 juin 2010

Perte de contrôle

On pense se connaître, on pense savoir tout de ses réactions et de ses ressentis, ou on le feint... Et puis, il suffit d'un événement inattendu, inhabituel, et soudain, nous avons une réaction qui ne nous ressemble pas. On ne se reconnaît pas, les autres ne nous reconnaissent pas non plus et sont interloqués. Bref, on perd le contrôle... On va dire des choses que l'on a sur le coeur, on va enfin oser se mettre en colère, on va enfin oser se rebeller contre des choses que l'on supportait jusqu'à présent, mais qui, en fait, nous pesaient gravement depuis longtemps.
Mais après tout, est-ce si grave ? C'est une partie de nous qui sort, c'est une partie de nous qui était en nous et qui se taisait. C'est sûr, cela peut étonner certains et même les déstabiliser, mais bon, pour nous, c'est peut-être bien...
Arrêter de vouloir tout contrôler, arrêter de vouloir faire toujours bonne figure, arrêter de faire mine de savoir tout gérer, cela fait du bien parfois... C'est une facette de nous que l'on avait enfouie bien loin, et qui ose enfin se manifester, qui ose s'affirmer.
Arrêter d'être celle ou celui qui encaisse tout, arrêter d'être celle ou celui qui reste toujours calme malgré le "bouillonnement" intérieur. Laisser ses émotions sortir, laisser les mots sortir... Quel bonheur !...
Mais alors, est-ce qu'on peut vraiment appeler cela une perte de contrôle ? ...
Ou bien est-ce tout simplement un lâcher prise d'avec tout un tas de principes et de bonnes manières que l'on nous a inculqués lorsqu'on était enfant, et dont on a fini par se rendre prisonniers ?...

mercredi 23 juin 2010

L'instant présent

Il est bon et doux d'avoir des souvenirs...
mais il n'est pas bon de trop s'y attarder dessus
car ils nous empêchent d'aller de l'avant
et même de profiter de l'instant présent

La vie est courte, la vie est éphémère
tout nous le rappelle à chaque instant
Ne la laissons pas filer entre nos doigts
Ne remettons pas à demain
ce que l'on peut faire aujourd'hui
dans la limite du possible, bien évidemment...

Mon frère avait acheté deux énormes livres,
des pavés, comme on dit
Ils sont sur l'étagère de sa chambre
Il devait les lire lorsqu'il serait à la retraite...
no comment...

dimanche 20 juin 2010

Mes racines paternelles

Ce week-end, je suis partie à Lyon. L'un de mes cousins m'avait invitée au mariage de sa fille.
J'avais vraiment très envie d'y aller, c'était une occasion de renouer avec mes racines paternelles.

Quelques explications :
J'ai vécu à Lyon jusqu'à l'âge de 22 ans. Et puis je suis partie "m'exiler" en Haute-Loire. Et j'ai perdu de vue presque tous mes cousins du côté de mon père.
La Haute-Loire n'est pourtant pas si éloignée que cela de Lyon, mais je ne sais pourquoi, cela s'est passé ainsi. Ou du moins si, je sais un peu, et j'essaie de l'expliquer un peu plus bas.
Et hier, lorsque j'ai retrouvé tous mes cousins, je ne peux vous dire le bonheur que j'ai éprouvé ! C'est un peu comme si je ne me sentais plus orpheline. Je n'ai plus mon père, je n'ai plus mon frère, mais je retrouvais en eux quelque chose qui me manquait. En effet, depuis que mon frère n'est plus là, j'avais l'impression d'avoir perdu mes racines me rattachant à cette branche. J'avais vraiment besoin d'aller les retrouver.

Petit retour en arrière :
Jusqu'à l'âge de 14 ans, j'habitais, avec mes parents, frère et soeur, dans une maison possédant une grande propriété : cour et jardin, et, souvent le dimanche, nous avions la visite de mes cousins et de leurs parents. Et puis, une semaine après la mort de mon père, nous avons déménagé pour nous retrouver en appartement (c'était décidé depuis bien longtemps, la maison devant être détruite pour permettre la construction d'affreux immeubles bourgeois...). Ma mère a dû se remettre à travailler, car nous étions encore jeunes et nos études n'étaient pas terminées. De ce fait, nous nous sommes beaucoup moins vus avec mes cousins. Le temps, les circonstances, en avaient décidé ainsi.
Hier, avec l'un de mes cousins, du même âge que moi, nous nous sommes rappelé de vieux souvenirs, nous avons parlé de nos parents (sa mère était la soeur de mon père), nous avons parlé de nos oncles et tantes communs, et nous étions assez émus.
Avec lui, et d'autres, nous avons échangé nos adresses, téléphones, mails, et nous sommes promis de nous revoir bientôt. Je le ferai, je le sais...

Je suis heureuse ce soir, j'ai retrouvé un peu de mes racines paternelles, à travers eux. Cela me fait chaud au coeur.
Merci à mon cousin Pierre (Pierrot pour les intimes) de m'avoir invitée et de m'avoir ainsi permis de renouer avec ma branche paternelle.

jeudi 17 juin 2010

Pensées du moment

Depuis le 30 novembre 2009 (date gravée à tout jamais dans ma mémoire), je dormais très mal, moi qui avais auparavant un si bon sommeil. Presque tous les matins, j'étais réveillée à 5h et demi, et il m'était impossible de me rendormir. Je me mettais à penser, et ma nuit était alors finie. Du fait de ces petites nuits -car jamais couchée avant minuit (je ne sais pourquoi, je recule toujours le moment d'aller me coucher)-, j'avais énormément de mal à me concentrer sur ce que je faisais (notamment, dans mon travail), d'ailleurs cela commençait à m'inquiéter sérieusement. J'avais des sautes d'humeur, j'étais même devenue agressive par moments. Bref, je n'allais pas trop bien. La disparition d'un être cher est un vrai traumatisme dont il faut arriver à se relever. Cela ne se fait pas sans peine, c'est le cas de le dire.

Malgré tout, le temps passe et il commence à adoucir tout cela. Et pour m'aider à continuer ce travail de deuil, il y a trois semaines, je suis allée voir mon médecin acupuncteur chez qui je vais assez régulièrement. Elle m'a fait une séance d'acupuncture, et nous avons beaucoup parlé. Notre discours m'a fait beaucoup de bien, car elle a "entendu" ce que je lui disais, a été très attentive, très à l'écoute. De plus, elle m'a donné un traitement en homéopathie (je me soigne par homéopathie, depuis longtemps) et depuis quelques jours, je sens que je retrouve ma tête, si l'on peut dire, j'arrive à nouveau à me concentrer plus facilement, je dors mieux, je ne me réveille plus si tôt le matin, ou bien rarement, j'ai un sommeil beaucoup plus réparateur et profond.
Cela ne veut pas dire que je ne pense plus à mon frère, non, car je pense à lui tous les jours...
Mais je sens que je suis en train, tout doucement, d'assimiler et d'accepter. Même si, par moments, je sens encore la colère monter en moi, et l'envie de crier contre cette injustice...
Voilà.. J'avais envie d'en parler...

mercredi 16 juin 2010

Le temps influence-t-il votre humeur ?

Les jours de beau temps (ils sont rares hélas ! en ce moment), j'ai envie de faire plein de choses, j'ai le sourire, je chantonne, j'écoute de la musique, je ris, j'ai plein de projets dans la tête. Bref, je vais bien.

Les jours de mauvais temps, comme aujourd'hui et ces jours-ci où il pleut sans discontinuer, j'ai les pensées tristes qui resurgissent, j'ai le manque de toutes ces personnes qui ne sont plus là, je n'ai pas envie d'écouter de la musique, je n'ai pas envie de parler, j'aurais envie de rester sous la couette, bien au chaud, de dormir et d'attendre que ça passe.

Temps pas folichon, donc humeur pas folichonne, aujourd'hui... je vous l'avoue.
Je vais noter plein de pensées positives sur une feuille de papier que je garderais près de moi, et au moindre coup de blues, les relire et penser à tous ces petits bonheurs que la vie m'offre, et il y en a plein.
Allez ! Ce n'est pas le mauvais temps qui va me faire m'enfermer dans de tristes pensées !...
Et puis, dans certaines régions, aujourd'hui, certains ont de bonnes raisons de se plaindre du mauvais temps, eux...

A propos de pensées positives, vous connaissez la méthode Coué ? --> http://www.methodecoue.com/methode.htm
Je vais la relire aussi, tiens ! Cela ne me fera pas de mal... (sourire) Oh ! j'ai souri !... ;-))

Et vous, le temps influence-t-il votre humeur du jour ?

lundi 14 juin 2010

Accepter la réponse

Parfois, nous voudrions bien avoir une réponse à une question que nous nous posons (concernant par exemple une relation avec un ami ou une amie), et nous l'anticipons déjà cette réponse. Nous l'anticipons déjà car elle est formulée dans notre question-affirmation.

Exemples :
"Si tu ne réponds pas à ma lettre, je comprendrai que tu ne veux plus me parler et je cesserai de t'écrire."
"Si tu ne réponds pas à mes coups de fil, je comprendrai que tu ne veux plus que je t'appelle et je cesserai de te téléphoner."
"Si tu ne réponds plus à mes demandes, je comprendrai que tu ne veux plus continuer notre relation et je cesserai alors de t'importuner."
Et il y a plein d'autres exemples.


En fait, nous l'avons formulée, cette réponse, parce que nous avons peur de la réponse que l'autre va peut-être nous donner (ou de la non réponse, d'ailleurs...), et en formulant la réponse dans notre question-affirmation (avant de la recevoir de celle ou celui de qui nous l'attendons), nous avons l'impression de contrôler un peu la situation et nous espérons aussi peut-être, et même surtout, provoquer une autre réponse de la part de l'autre, qui dira : "Non, ce n'est pas cela, tu te trompes ! Je tiens à notre relation !"...
Mais cette façon de faire est un peu "dangereuse", aussi, tout de même, car si la personne est hésitante, ne l'aide-t-on, finalement, à mettre un terme à cette relation à laquelle elle n'arrivait peut-être pas, d'elle-même, à mettre un terme. On lui facilite la tâche, non ?...
Et si nous n'avons pas d'autre réponse que celle que nous avons formulée nous-même dans la question-affirmation, il faudra bien s'en satisfaire... et surtout ACCEPTER cette réponse... puisque ce sera également la réponse de l'autre...

Voilà, c'était ma pensée de 17 h 15... Bonne fin d'après-midi à vous.


PS : Je me demande où je vais chercher toutes ces questions ou pensées ?... Je ne pourrais pas être un peu plus simple, des fois... ;-)

jeudi 10 juin 2010

Pensées positives

Lorsque quelque chose nous tracasse, ou lorsque quelqu'un nous contrarie, nous avons tendance à ne penser qu'à cela, à faire parfois même une fixation là-dessus (c'est mon cas, je l'avoue...). Cela vire parfois même à l'obsession. Impossible de se débarrasser de ces pensées négatives. A chercher le pourquoi du comment, pourquoi il ou elle a dit cela, etc.
Quelle perte de temps !... Quelle perte d'énergie, quand on y pense !
Alors qu'il suffit, à ce moment-là, plutôt que de ruminer et de se faire du mal, de faire ou de penser à quelque chose que l'on aime, d'écouter une belle musique, d'aller se balader, d'aller voir, d'écrire ou de téléphoner à un ami ou une amie. D'aller vers les gens qui vous apprécient, qui vous aiment. Il y en a plein, je vous assure, des gens qui nous apprécient, oui, oui ! (sourire). Ou même, tiens ! d'aller à un cours de Tai chi ! :-). Rien de tel pour oublier les soucis. Mardi soir, d'ailleurs, je suis allée à mon cours pendant deux heures. Qu'est-ce que ça m'a fait du bien ! Ne penser à rien, juste penser à moi, juste à ce que je suis en train de faire, penser à respirer, penser à laisser circuler l'énergie en moi... (Gigi, pourquoi as-tu abandonné ? ;-)). C'est vrai que, suite à la mort de mon frère, j'avais sérieusement décroché, et je n'arrivais plus à me concentrer. Mais, à nouveau, depuis quelques semaines, je suis très attentive et les cours me font beaucoup de bien. Et puis, après le cours, j'ai discuté avec mon amie MTh, qui sait si bien écouter (coucou MTh... ;-)). Et je suis rentrée à la maison, sereine et détendue.
Et puis, le soir, je vous retrouve ici, ami(e)s du réel et du virtuel, et je suis contente de vous retrouver. Je discute avec vous, je passe chez vous, je passe faire un petit coucou à mes amis forumeurs, et c'est un moment agréable pour moi.
Enfin, voilà, ce billet, juste pour dire qu'il faut, avant tout, se faire plaisir (on le peut de manière simple, comme celles dont j'ai parlé plus haut), et laissons de côté les tracasseries, les contrariétés et tout le reste qui nous font du mal à la tête et à notre corps. Prenons le positif là où il est, cela atténuera et aidera à surmonter le négatif.
Je vous embrasse très très fort, et vous souhaite une agréable soirée.

*Le passage d'un ami forumeur n'est pas pour rien dans mon billet positif de ce soir. Il se reconnaîtra... N'est-ce pas A ?... ;-)

mercredi 9 juin 2010

La timidité

Lorsque j'étais petite fille, j'étais d'une timidité maladive et excessive. Si bien que lorsque quelqu'un s'adressait à moi, comme je ne répondais pas, c'était ma mère qui répondait. Et j'avais pris cette habitude. Je ne faisais même plus l'effort de parler.
A la maternelle, on m'avait mise à côté d'un petit garçon, (un petit Bernard, je me souviens), qui était très bavard, et ceci pour m'inciter à parler. Mais rien du tout, je ne parlais pas davantage.
Je faisais mon petit train train, j'étais bonne élève, je ne faisais pas de bruit, mais je ne parlais pas.
Adolescente, cela ne s'est guère amélioré. Les gens qui ne me connaissaient pas disaient même de moi, que j'étais fière parce que je n'adressais la parole à personne... Moi, fière ?... J'étais tellement mal à l'aise de partout, tellement peu sûre de moi... J'aurais bien voulu être fière, oui !
Et que j'étais froide aussi ! Eh bien, oui, c'est sûr, je ne sautais pas au coup des gens, j'étais très réservée, discrète. Je n'étais pas démonstrative dans mes gestes. Mais je n'étais pas froide, au contraire, ça bouillonnait en moi, et la colère, et la passion, mais c'était tout intérieur, et personne ne s'en rendait compte.
En prenant de l'âge, j'ai acquis de l'assurance, heureusement, mais il y a toujours au fond de moi, cette petite fille timide, un peu sauvage aussi, solitaire, et pas sûre d'elle... qui doute de l'intérêt qu'elle peut avoir, et qui, lorsqu'elle suscite de l'intérêt, est tellement étonnée qu'elle n'y croit pas, et trouve tout un tas de raisons pour se dévaloriser, pour saborder des relations, juste par peur de ne pas être à la hauteur ou par peur de décevoir... J'ai toujours un peu de mal à aller vers les gens. J'attends que ce soit eux qui viennent à moi. Toujours cette peur aussi de déranger, d'être de trop. Ah la la, l'enfance... nous trimballons de lourds fardeaux de l'enfance, des fardeaux qui pèsent lourds parfois, et qui nous empêchent de vivre comme on le voudrait, qui nous bloquent notre spontanéité, notre nature profonde.
J'envie, parfois, ces gens qui sont si sûrs d'eux, si à l'aise de partout, qui n'ont pas de complexes et qui n'ont peur de rien.
Peut-être serai-je ainsi dans une autre vie, qui sait !...
A moins que je ne me soigne avant... ;-)

mardi 8 juin 2010

Arrêtons de juger les autres

De quel droit peut-on juger et critiquer les actes de telle personne, ce qu'elle fait, ce qu'elle ne fait pas, alors que nous ne connaissons rien de son histoire, de son vécu, ou bien si peu ?
Combien de fois ai-je entendu des gens parler d'untel ou d'un autre, en critiquant, en jugeant, et en étant même carrément méchants. En divulguant, parfois, de fausses rumeurs. Fausses parce qu'ils n'en savent rien ! Mais de quel droit peuvent-ils se le permettre ! Nous ne connaissons pas tout des histoires des autres, nous n'avons pas tous les éléments. Et puis, quand bien même, nous ne sommes pas des juges ! Occupons nous d'abord de notre vie à nous, ce sera bien. Nous n'avons pas à juger les autres.
C'est vrai que cela me met hors de moi lorsque j'entends des gens critiquer leurs semblables. D'ailleurs, lorsque c'est le cas, je dis toujours : "Mais ça les regarde, ce n'est pas notre problème, ni notre vie."
Et puis, on dit bien qu'il ne faut jamais dire : "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau". On ne sait pas, on ne sait jamais !...

Voilà, c'est tout... (sourire)

lundi 7 juin 2010

Aujourd'hui, j'ai un an de plus

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire !
Aujourd'hui, j'ai 55 ans ! et j'assume pleinement !
Et par la même occasion, je rejoins l'année de ma naissance, puisque je suis née le 7 juin 1955.

Bon, et bien voilà... une année de plus !
Qu'est-ce que cela me fait ?
Pas grand-chose, à vrai dire.
Si...
En fait, j'aurais aimé que certaines personnes soient encore là, pour les fêter avec moi... Je pense, entre autres, notamment et évidemment, à mon frère qui, soit me passait un petit coup de fil, soit m'envoyait une carte toujours teintée d'humour et de tendresse...
Et puis, d'autres personnes ne sont pas là non plus, elles me manquent toutes ces personnes... mais c'est ainsi...

Allez, ne parlons pas de choses tristes, aujourd'hui est un jour de fête !
Pour l'instant, les années qui passent ne me font pas peur, quoique... enfin, pas encore trop...
Dans ma tête, je n'ai pas l'impression d'avoir 55 ans, en fait. Je suppose que je ne suis sûrement pas la seule à éprouver ce sentiment. J'ai toujours en moi, et j'espère que je l'aurai encore longtemps, mon âme d'enfant, cette faculté de m'émerveiller d'un rien, de rire, de chahuter, d'aimer.
L'âge, c'est tout dans la tête, de toute façon. L'âge, cela ne veut rien dire. Ce sont juste des chiffres.
Enfin... ce qui me rappelle mon âge, tout de même, c'est l'âge de mes enfants, et aussi le fait que je suis grand-mère... (sourire).

Allez ! Bonne journée à toutes et tous !

vendredi 4 juin 2010

Ces personnes que l'on croise

Que ce soit dans la vie réelle ou dans la virtualité, nous croisons et rencontrons des personnes, avec lesquelles nous sympathisons, nous échangeons, nous partageons, des personnes avec lesquelles nous faisons un bout de chemin ensemble, on peut dire. Que ce soit verbalement ou par écrit. Nous sommes très proches pendant un certain temps.
Et puis, on ne sait pas trop pourquoi, ou on le sait, nos chemins se séparent, et elles disparaissent de notre vie. Mais elles vont laisser en nous une partie d'elles, malgré tout, comme nous allons laisser en elles une partie de nous. Et nous repenserons à elles avec une certaine nostalgie, nous repenserons à tous nos partages, à tous nos rires et sourires échangés. Un échange a eu lieu pendant un moment donné, et cet échange restera toujours en nous. Il faudra pouvoir y repenser avec le sourire, et non pas avec regret et nostalgie. La brièveté d'une rencontre ne lui enlève pas sa force et sa richesse. Au contraire, parfois.

En fait, j'ai écrit ce billet juste pour souligner le fait, qu'il s'agisse de rencontres durables ou éphémères, que toute personne laisse une empreinte indélébile en nous, et que, même si l'on sait que la relation sera courte, il ne faut pas la fuire, car toute rencontre est positive, tout échange est positif. Nous avons besoin des autres, comme ils ont besoin de nous. Si nos chemins se croisent, c'est qu'il y a une raison. Il y a toujours une raison à la présence des gens à nos côtés à un moment donné, j'en suis convaincue. Et si nos chemins se séparent, c'est que tout ce que nous pouvions nous donner, nous nous le sommes donné, ou bien c'est que la vie en a décidé ainsi. Cela ne veut pas dire, en aucun cas, que nous nous oublierons, bien au contraire.

jeudi 3 juin 2010

L'estime de soi

Je viens de commencer un livre intitulé : "Imparfaits, libres et heureux" de Christophe André.
Tout un programme !
C'est un livre sur l'estime de soi.
Le résumé : Etre enfin soi-même. Ne plus se soucier de l'effet que l'on fait. Agir sans craindre ni l'échec ni le jugement. Ne plus trembler à l'idée du rejet. Et trouver tranquillement sa place au milieu des autres.

Alors je vous livre la recette (extrait et début du livre) :
L'estime de soi, c'est de me montrer capable de :
- Dire ce que je pense
- Faire ce que je veux
- Insister quand je me heurte à une difficulté
- Ne pas avoir honte de renoncer
- Rire de bon coeur si on me chambre gentiment
- Savoir que je peux survivre à mes échecs
- Oser dire "non" ou "stop"
- Oser dire "je ne sais pas"
- Suivre mon chemin, même si j'y suis seul(e)
- Me donner le droit d'être heureux(se)
- Me sentir digne d'être aimé(e)
- Supporter de ne plus être aimé(e), même si ça me rend malheureux(se) sur le moment
- Me sentir tranquille avec moi-même
- Dire "j'ai peur" ou "je suis malheureux(se)" sans me sentir rabaissé(e)
- Faire de mon mieux pour réussir ce que je veux réussir, mais sans me mettre la pression
- Me donner le droit de décevoir ou de rater
- Savoir que je peux survivre à mes malheurs
- Me donner le droit de changer d'avis après réflexion
- Faire preuve d'humour sur moi-même
- Dire ce que j'ai à dire, même si j'ai le trac
- Tirer les leçons de mes erreurs
- Me sentir en règle avec les blessures de mon passé
- Ne pas avoir peur de l'avenir
- Trouver que je suis quelqu'un de bien, avec ses qualités et ses défauts
- Sentir que je progresse et que je tire des leçons de la vie
- M'accepter tel(le) que je suis aujourd'hui sans renoncer pour autant à changer demain
- Et enfin, arriver à penser à autre chose qu'à moi...

Voilà. Je vous en reparlerai, c'est sûr ! Mais avant tout, il faut que je le lise. C'est ce que je vais aller faire.
Bonne soirée à vous, et à demain !

mercredi 2 juin 2010

Pardon ou rancune ?

Est-ce que vous arrivez à pardonner facilement aux personnes qui vous ont blessé, ou bien êtes-vous plutôt du genre rancunier ?
Moi, personnellement, je ne suis pas rancunière. Peut-être pas assez... Je déteste être fâchée avec les gens. Je suis mal si je suis fâchée. Je pardonne assez facilement et assez vite. Soit par téléphone, soit par écrit. Je pense qu'il y a des choses plus importantes et plus graves dans la vie, et qu'il faut relativiser ces petites brouilles.
Mais tout dépend, bien évidemment, de ce que l'on vous a fait ou dit. Il y a des choses ou des mots qui sont difficilement pardonnables, je le conçois. Mais c'est un autre sujet. Là, je parle des "petites" fâcheries...
Et puis, pardonner, c'est retrouver la liberté.
Ressasser, ruminer, c'est une perte d'énergie, qui vous fait du mal à vous, en fait. Et plus vous ressassez ce qui vous a blessé, plus vous vous enfermez dedans.
Lorsqu'un événement tragique arrive dans votre vie, vous vous rendez compte combien certaines fâcheries ou bouderies sont futiles par rapport au drame qui vient d'arriver.
Comme dit l'un de mes beaux-frères en plaisantant : "Allez, on s'embrasse et on oublie tout !"... (sourire)

mardi 1 juin 2010

La simplicité... et moi

La simplicité...

J'aime la simplicité,
j'aime les gens simples,
j'aimerais être simple...
mais je ne le suis pas !
contrairement aux apparences...

Je suis pourtant une femme simple, très simple...
vue de l'extérieur...
mais c'est dans ma tête que ça ne l'est pas !
Je suis très compliquée, hyper compliquée !
Je pense, je réfléchis, je re-pense, je re-réfléchis...

Et cela est fatigant et usant parfois, je vous l'avoue

Pourquoi je me pose tant de questions ?
Pourquoi j'ai tant de doutes, tant d'incertitudes ?
Pourquoi il y a tant de contradictions en moi ?
Pourquoi j'hésite toujours avant de prendre une décision ?
Questions, doutes, incertitudes, contradictions, hésitations
Voilà des mots qui font partie de moi
et dont je me passerais bien !...

Mais on ne se refait pas, ou si peu...


Et vous, faites-vous partie des gens simples ?
des gens compliqués ?
Cherchez-vous une réponse, une explication à tout ?
Dites moi un peu, ça m'intéresse... :-)


Voilà, c'étaient mes pensées du soir... Maintenant, je ne vais pas tarder à aller me coucher, car réveillée depuis 5h et demi, ce matin encore, et j'ai grand sommeil. Je crois que je vais en profiter pour aller faire une bonne nuit réparatrice.
A demain, donc ! Bonne soirée à vous.

Les relations avec les autres

Pourquoi nous entendons-nous si bien avec des gens (affinités, goûts, même vision de la vie), et puis, en l'espace de quelques jours, quelques semaines, quelques mois, plus rien ne va ?...
Que ce soit en amour ou en amitié, combien de fois voyons-nous des couples se déchirer alors qu'ils s'aimaient tant ! des amis se disputer pour des bêtises alors qu'ils s'entendaient si bien ! Pourquoi deviennent-ils quasiment des étrangers les uns pour les autres alors qu'ils ont partagé tant de choses ensemble ?
Pourquoi à un moment donné, des tensions, des malentendus, se créent-ils ? Pourquoi les sentiments changent-ils ainsi ? Pourquoi plus rien ne va ?
Sommes-nous trop exigeants, trop exclusifs, et à un moment donné, cela devient trop lourd, trop étouffant ?
Pourquoi des relations simples au départ deviennent-elles si compliquées ?
J'aimerais trouver la réponse...