dimanche 28 novembre 2010

Semaine sans billets

Cette semaine qui vient, je ne publierai pas de billets.
Je serai très peu présente, tout en étant jamais bien loin. Ma semaine sera entrecoupée de petits départs, et de petits retours.
Je passerai vous visiter si je le peux.
Juste cette citation de Victor Hugo :
Les mots manquent aux émotions.

A bientôt, je vous reviens très vite.
Je vous embrasse.

vendredi 26 novembre 2010

La musique et ses bienfaits

Ah la la ! la musique !...la musique et ses bienfaits!
Ce soir, j'avais un petit coup de blues, alors je suis allée écouter et chercher de la musique sur internet. J'ai trouvé cette vidéo de Leny Escudero qui m'a mise en joie et de bonne humeur! Elle est si belle et si émouvante! Je l'ai déjà mise sur mon autre blog, mais tant pis, je fais un doublon ce soir, je la remets sur celui-ci, pour vous qui venez ici : "Pour une petite amourette"...
Leny Escudero, en plus, c'est toute mon enfance. Mon père l'aimait et l'écoutait. D'ailleurs, c'est moi qui ai hérité de ses 45 tours de l'époque. Leny Escudero était alors un jeune homme. Les années ont passé, mais il a gardé sa voix intacte ET son allure de jeune homme.
Ecoutez et regardez ! Un pur moment de bonheur et d'émotion... Je n'arrête pas de la passer et de la repasser... La musique, c'est du baume pour le coeur. :-)

mercredi 24 novembre 2010

Mais pourquoi donc ?

Sur ton blog "Un coeur qui bat", pourquoi mettre toutes ces citations puisque tu ne les appliques pas dans la réalité?
Un ami m'a demandé cela récemment. Alors, je me suis posé la question. En effet, oui, pourquoi?

Tout d'abord, et en principe, je mets des citations qui correspondent à mon état d'esprit du moment, ce qui est logique, me direz-vous. Par contre, je sais que certaines ne correspondent pas à ma vie, à ma façon d'être dans la vie, c'est pour cela d'ailleurs qu'elles me parlent tant. Il est permis de rêver, d'imaginer, même si je sais que la vie que j'ai ne correspond pas du tout à ce que ces citations disent. C'est sans doute aussi une partie cachée de ma personnalité qui ressort dans leurs mots, leurs idées. Mais c'est plus facile de le dire par les mots des autres, je me dévoile moins, je recopie juste.
Certains jours, les citations que je mets ne sont pas en accord avec mon humeur. Je peux par exemple parler du bonheur, alors qu'en fait, ce jour-là, je ne suis pas en forme, mais c'est une façon de combattre ce blues, mettre des mots positifs pour faire fuir ce mal être du moment.

Lorsque j'étais adolescente, je placardais déjà sur les murs de ma chambre des poèmes, des textes de chansons, des citations, ce n'est donc pas nouveau. Est-ce que j'ai appliqué tout ce que j'avais mis sur les murs, je ne le pense pas. Mais, puisque je ne pouvais pas les appliquer, ni ne pouvais les crier tout haut, je les affichais, cela me faisait du bien. C'était une façon un peu de les vivre.

Et vous, s'il vous arrive de mettre des citations sur vos blogs ou ailleurs, dans quel but les mettez-vous? Est-ce qu'elles sont le pur reflet de votre vie, ou bien reflètent-elles aussi un peu de vos rêves abandonnés ou au contraire espérés?

mardi 23 novembre 2010

Se plaindre... ou juste rire avec eux ?

Je me rappelle avoir entendu dire Alice Sapritch qu'elle ne se plaignait jamais auprès de ses amis, qu'elle ne leur parlait jamais de ses soucis, qu'elle ne leur réservait que sa bonne humeur et ses rires.
Je pense que c'était très louable et généreux de sa part.

Mais les amis ne sont-ils pas là aussi pour écouter nos peines, nos tracasseries, ne sont-ils pas là un peu pour nous réconforter, nous consoler s'il y a besoin? Tout comme nous avec eux? Nos amis et nous-mêmes ne devons-nous pas offrir des oreilles attentives à ceux que nous aimons. Si nous savons écouter leurs joies, ne pouvons-nous donc pas écouter aussi leurs peines?

D'un autre côté, je me dis qu'Alice Sapritch n'avait pas vraiment tort. Chacun a ses problèmes, ses soucis, s'il faut encore écouter ceux des autres!
Oui, mais, les amis tout de même...

Qu'en pensez-vous ?

dimanche 21 novembre 2010

Un tag amical : souvenirs, souvenirs...

Coumarine m'a gentiment taguée, en me passant aujourd'hui le relais de l'amitié. Je réponds sans hésiter (ou presque...) à ses questions.


1) Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grand(e) ?" Je voulais être vétérinaire! J'aimais déjà passionnément les animaux, et mon rêve était de pouvoir les soigner, et de m'en occuper.

2) Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ? J'étais abonnée au journal de Mickey et chaque mardi (il me semble que je le recevais ce jour-là) était un jour de fête!  J'aimais lire aussi les "Sylvain et Sylvette". Question "dessins animés", à "mon" époque, il n'y avait guère que "Le manège enchanté", et "Bonne nuit les petits" avec Primprenelle, Nicolas, Nounours et le marchand de sable...

3) Quels ont été vos jeux préférés ? J'aimais, bien sûr, jouer à la poupée, mais j'aimais aussi beaucoup jouer aux petites voitures avec mon frère. Mes parents faisaient rentrer un gros tas de sable, dans la cour, et nous faisions des routes, des tunnels, sur lesquels nous faisions rouler nos petites voitures. J'aimais aussi beaucoup jouer à la ferme. Il faut dire que je passais le mois d'août près de chez mon oncle et ma tante qui avaient une ferme, et plein, plein d'animaux! j'adorais y aller! L'un de mes immenses plaisirs était de descendre en ville avec ma mère, et de nous rendre dans un tout petit magasin, situé à Vaise, où il y avait des centaines et des centaines de petits animaux ou personnages. J'avais le droit d'en acheter un ou deux à la fois: un cheval avec son poulain, le fermier et la fermière. Qu'est-ce que j'étais heureuse, alors! Ce tag me remémore d'ailleurs ce soir ce si bon souvenir...

4) Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ? Curieusement, je n'ai pas de souvenirs de meilleur anniversaire. Je ne m'en rappelle pas. Pourtant, je suis sûre que nous les fêtions, et que nous avions un cadeau. Mais trou noir... je ne me rappelle pas.

5) Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ? Ecrire des livres... Lorsque j'étais gamine, j'écrivais et je dessinais sur un cahier des petites bandes dessinées (je les ai encore d'ailleurs ; tiens! il faudra que je les ressorte :-)), j'écrivais essentiellement des histoires sur des chevaux (mon animal préféré à l'époque). Je me rappelle qu'il y avait un cheval sauvage qu'une jeune fille arrivait à apprivoiser et à dompter... :-)

6) Quel était votre premier sport préféré ? Je n'étais pas du tout, mais alors pas du tout sportive, mais curieusement, j'adorais, et j'étais douée pour grimper à la corde...

7) Quelle était votre première idole de musique ? Je crois me souvenir que le premier 45 tours que j'ai acheté, ou que l'on m'a acheté, était de Eddy Mitchell... Et puis, j'aimais bien aussi Joe Dassin. Bon, j'ai changé de goûts, depuis... ;-)

8) Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous avez reçu ? Mes parents avaient acheté cette année-là un cadeau en commun pour tout le monde: un électrophone, et quelques 45 tours. C'était magique! Je me rappelle avoir écouté, sans me lasser, l'histoire de "La petite chèvre de monsieur Seguin", racontée magnifiquement bien par Fernandel.

Merci Coumarine, de m'avoir passé ce relais. Tu vois, il m'a remémoré de doux souvenirs que j'avais un peu oubliés... :-)

Je passe ce relais de l'amitié aux personnes suivantes, mais faites-le juste si vous en avez envie, répondez aux questions que vous voulez, il n'y a aucune obligation... : Marie, Katimini, Julie, Chantal, Pricille et Barbara.

vendredi 19 novembre 2010

Ne pas abuser

Comme j'en ai déjà parlé, je crois, je suis une femme assez timide, pas très hardie. Lorsque j'étais jeune, de ce fait, et parce que mon degré de timidité était bien pire encore que celui de maintenant, j'avais l'impression que certaines personnes en profitaient pour me dire des trucs pas toujours très agréables ni sympas, parce qu'ils savaient que je ne réagirais pas, que j'encaisserais. Ils avaient raison, je ne réagissais pas. Quand j'y repense maintenant, je me dis que, finalement, je me laissais "maltraiter", car agir ainsi avec une personne dont on sait qu'elle est trop timide pour réagir, c'est une sorte de maltraitance, je pense. C'est profiter de la timidité de cette personne. Combien de fois, aussi, par exemple, je me suis fait poser des lapins (par des amies ou amis), et je laissais faire sans rien dire. Je ne formulais jamais aucun reproche. Je ne disais rien. Je rentrais chez moi. Et cela n'était jamais réglé, puisque je disais rien. Lorsque j'y repense, maintenant, je me dis que j'étais vraiment "bête" de me laisser traiter de la sorte. Mais je n'osais rien dire, et je ne disais rien.
En prenant de l'âge, j'ai pris de l'assurance, mais parfois encore, il m'arrive de me laisser "traiter" ainsi. Et alors, j'essaie de réagir, car ces souvenirs du temps où j'étais jeune et si timide, me mettent mal à l'aise. Certain(e)s, maintenant, m'incitent et me poussent volontairement à me faire sortir de mes gonds, m'incitent à réagir, mais cela, pour mon bien. Cela les énerve de me voir si gentille et si complaisante. Et c'est vrai, lorsque j'y repense, qu'est-ce que j'ai pu être gentille et complaisante avec certain(e)s, alors que j'aurais dû pousser un bon coup de gueule! Et c'est ce que je vais essayer de faire, dorénavant, pousser de temps en temps un bon coup de gueule! Tiens, cela me fait déjà du bien de l'écrire (sourire).

mardi 16 novembre 2010

Ne pas penser à la place de l'autre

Ne pas penser à la place de l'autre, ne pas penser à la place de l'autre, ne pas penser à la place de l'autre, ...

Il faudrait que j'en écrive des pages et des pages de cette phrase, tiens! comme à l'école, pour bien l'ancrer dans ma p'tite tête.
Eh oui, au cas où vous ne l'auriez pas compris, j'ai ce gros défaut, je pense à la place de l'autre.
De ce fait, je prête à l'autre des pensées qui ne sont pas forcément SES pensées, mais qui sont les miennes. Ses pensées deviennent alors le fruit de mes pensées à moi.
Parfois, je me fais tout un film sur ce que peut penser l'autre, alors que c'est moi qui ai imaginé ces (ou ses) pensées. Ce peut être un joli film, mais ce peut être aussi un film catastrophe! alors là, c'est beaucoup moins bien, et je m'inquiète!
Si j'arrêtais de penser à la place de l'autre, qu'est-ce que ce serait reposant! ;-)
Bon, je vous laisse, je vais aller faire mes pages d'écriture...

Ne pas penser à la place de l'autre, ne pas penser à la place de l'autre, ne pas penser à la place de l'autre, ...
:-)

lundi 15 novembre 2010

Bob Dylan and Joan Baez : Blowin in the wind

Deux monstres sacrés de la musique américaine réunis lors de cette chanson mythique écrite par Bob Dylan : Blowin in the wind.
Pour elle, et pour lui.


Les paroles + la traduction --> ici

samedi 13 novembre 2010

Novembre et sa peine

Le mois de novembre s'écoule, et chaque jour me ramène un an en arrière, et m'emmène aussi à cette date si douloureuse: le 30 novembre, jour où mon frère est parti.
Bien sûr, la douleur est moins vive. Bien sûr, je m'habitue à son absence. C'est ce qui est terrible, d'ailleurs. Lorsque l'événement surgit, on croit que l'on ne va pas arriver à s'en relever. Et puis, les jours passent, les semaines, les mois, et l'on se rend compte que, malgré tout, ce que l'on pensait impensable, inconcevable, est en train de faire partie du domaine de l'acceptable... Et cela me fait repenser à cette citation de Hanif Kureishi: Les émotions insoutenables s'émoussent avec le temps, c'est entre autres ce qu'elles ont d'insoutenable. 
Je pense à mon frère tous les jours, tous les soirs, sa présence me manque, mais j'ai accepté qu'il ne soit plus là, je ne suis plus en colère. Je regarde des photos de lui, des vidéos de lui, je ressens une grande tristesse, mais j'accepte sa disparition. La vie a repris le dessus. J'ai ma famille, je suis entourée, je ne suis pas seule.

Mais ce soir, je pense à elle. Je pense à elle qui n'arrive pas à combler ce vide. Je pense à elle qui n'a plus son épaule, ni ses mots pour la consoler. Qui donc, mieux que lui, pourrait la consoler, puisque c'est son absence à lui qu'elle pleure. Je pense à elle qui se retrouve bien seule, dans cette grande maison silencieuse. Je pense à elle que les amis délaissent, parfois, malgré leurs promesses.
Ce soir, je pense à elle et à sa peine...

vendredi 12 novembre 2010

Vingt années s'étaient écoulées

Encore un rêve étrange cette nuit...

Je me trouvais dans un ascenseur avec une jeune femme. Nous devions monter au deuxième étage. L'ascenseur ressemblait d'ailleurs plutôt à un téléphérique car il était tout en longueur et montait dans les airs à l'oblique. Il prenait de la vitesse et se mettait à monter à très vive allure. Il ne s'arrêta pas au deuxième étage et poursuivit sa montée à une vitesse de plus en plus rapide. Je m'inquiétai alors de savoir s'il allait bien s'arrêter lorsqu'il serait arrivé en haut. La jeune femme me rassura. En effet, arrivé en haut (de je ne sais quel endroit), il s'arrêta enfin. Alors, nous appuyâmes sur le bouton pour le faire redescendre. Ce qu'il fît à allure modéré.

Je rentrai alors chez moi, et je me rendis compte que, durant ce laps de temps, durant cette montée dans l'ascenseur, vingt années avaient passé! Pour moi, juste quelques heures s'étaient écoulées, je n'avais donc pas avancé en âge, mais les autres, si! Je retrouvai alors l'un de mes petits-fils avec vingt ans de plus! Il était un jeune homme maintenant.
Je me réveillai à cet instant...

mercredi 10 novembre 2010

Collection de marque-pages

Faites-vous des collections? collections de timbres, de cartes, d'objets divers? Etes-vous collectionneurs, quoi!
Moi, sans en avoir des centaines, mais tout au plus une petite quarantaine, j'aime collectionner les marque-pages. Lorsque je me rends dans une librairie, systématiquement, je prends un nouveau marque-pages, il y en a toujours sur la banque. J'en ai de très différents et ainsi je le choisis en fonction du livre que je vais lire. Il y en a de très beaux.
Une amie m'en a envoyés encore récemment (merci Marie, regarde, ils sont là (sourire)).


Alors, et vous, êtes-vous collectionneurs?...

mardi 2 novembre 2010

Garder ou jeter ?

Il y a des périodes où l'on a envie de tout garder: souvenirs, lettres, objets, habits (même si l'on ne rentre plus dedans ;-)), des périodes où tout cela nous emplit d'une douce nostalgie. Où l'on sourit en y pensant. Où l'on se nourrit de ces souvenirs. Où l'on a besoin d'en être entouré(e) et de savoir que c'est à portée de main.

Et puis, il y a des périodes où l'on a envie de tout jeter, de faire du tri, de faire du vide. Parce qu'on a besoin de respirer et tous ces souvenirs ou objets inutiles nous donnent l'impression d'étouffer. Les jours ou les moments de colère, sans doute. De déprime, aussi.

Je suis plutôt du genre "conservatrice", mais quand cela me prend, je suis capable aussi de faire un tri sévère, et de me sentir soulagée ensuite, de me sentir mieux, plus légère.

Et vous, êtes-vous du genre à tout conserver, ou bien faites-vous du tri régulièrement?