vendredi 24 septembre 2010

Confusion

Les gens font souvent un vrai amalgame entre ces deux phrases:
- Je ne t'aime pas, et
- Je n'aime pas ce que tu fais.
Et pourtant, il y a une très grande différence entre les deux.

On peut aimer une personne mais ne pas toujours approuver ce qu'elle fait, ce qu'elle dit, ce qu'elle lit, etc., mais cela ne veut pas dire qu'on ne l'aime plus. Au contraire, se permettre cette franchise, oser lui dire ce qu'on pense vraiment, c'est la respecter, et c'est donc l'aimer. Aller dans son sens, alors qu'on pense le contraire, serait hypocrite et risquerait de fausser la relation.
Idem, lorsqu'on s'adresse à un enfant. Il serait bon de dire les choses ainsi : Je n'approuve pas ce que tu as fait, mais cela n'enlève en rien l'amour que j'ai pour toi. Cela éviterait bien des souffrances inutiles.
L'amour ou l'amitié, peu importe, ne sont pas des sentiments que l'on donne, et que l'on retire ainsi, du jour au lendemain, parce qu'en face, la personne a fait quelque chose qui nous a déplu. On aime la personne, mais on n'aime pas tout ce qu'elle fait, c'est tout.
Enfin, c'est ce que je pense... :-)

12 commentaires:

  1. COUCOU FRANCOISE

    C'est bien vrai ce que tu dis!
    Mais avec certaines personnes qui ont très
    bien fait la différence
    entre je n'aime pas ce que tu fais et je ne t'aime pas il n'est pas toujours facile de s'exprimer, car le simple faît d'être en désaccord avec eux, suffit à ternir une relation.
    Il faudrait toujours hocher la tête ou ne pas dire que l'on est pas d'accord... Aaaaah, c'est pas simple! Grrr!

    FRANCOISE je te souhaite un bon week-end ! pleins de bisous.

    RépondreSupprimer
  2. Coucou Marie,
    Et même si tu leur expliques, ces personnes ne comprennent pas ? C'est dommage, car en somme, tu n'es pas vraiment toi, avec elles :-(
    Non, ce n'est pas simple, tu as raison.
    Bon week-end à toi aussi, Marie. Enfin, plutôt : bon courage pour le boulot... ;-)
    Plein de bisous à toi aussi.

    RépondreSupprimer
  3. Certains sont tellement fragiles, ils ont tellement peu d'estime d'eux mêmes et de confiance en eux qu'ils se sentent rejetés par un simple désaccord sur une opinion, une action, un désir. On ne les répare pas en les leurrant, simplement "on achète la paix ".

    RépondreSupprimer
  4. FRANCOISE

    Quand je parle de ce genre de personnes, je fais allusion "entre autre" a ma soeur. Alors oui, je ne peux pas être moi... et puis a force " d'encaisser" je dis STOP. Je ne peux plus, je ne suis pas d'accord.
    Et c'est ainsi que nait la mésentente entre nous....
    Ca me fais autant mal de voir ma soeur me fuir que de devoir ne pas exprimer mon point de vue, surtout qu'elle n'y va pas avec le dos de la cuillere.
    Notre dernière conversation... pff,

    je ne peux pas en parler ici, peut-être en privé, juste avec toi.

    Bisous FRANCOISE ;-))) bon week-end

    RépondreSupprimer
  5. Je suis d'accord avec vous deux, Nicole et Marie. Je dois avouer que moi-même, j'ai du mal. C'est sans doute un manque de confiance en soi, et puis, oui, la peur de se fâcher avec les gens, comme toi, avec ta soeur, Marie. Mais c'est dommage de ne pas pouvoir être franche avec les gens que l'on aime. Si seulement ceux-ci pouvaient comprendre que c'est parce qu'on les respecte qu'on leur parle avec franchise. Mais bon...
    Oui, Marie, si tu veux m'en parler en privé ;-)
    Belle soirée à vous, et merci pour vos commentaires.
    Gros bisous.

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour, Françoise.
    C'est toute la différence entre l'être et le faire.
    ëtre est fondamental. Faire est existentiel...
    Merci beaucoup, Françoise.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  7. Bonsoir Herbert, et merci pour ton commentaire très intéressant.
    Oui, je pense que tu as raison.
    C'est moi qui te remercie.
    Bonne soirée à toi, et bon dimanche.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Françoise

    Plutôt d'accord avec un petit bémol.
    Le silence est parfois préférable à "l'aveu" lorsque ce dernier ne fait que blesser ou décourager, lorsqu'il se montrera de toute façon impuissant à faire évoluer les choses.

    RépondreSupprimer
  9. Bonjour Rom,
    Oui, c'est vrai aussi. Tu as raison de le dire. Une trop grande franchise peut miner le moral de la personne en face, et lui ôter toute envie de continuer ce qu'elle a entrepris, surtout si celle-ci doute d'elle-même. Il faudrait, dans ce cas-là, au contraire, la stimuler, l'encourager, pour lui donner confiance.
    Merci d'avoir donné ton avis, Rom. Il permet de voir les choses autrement.
    Belle journée à toi.

    RépondreSupprimer
  10. Ben là, je ne suis pas d'accord... laisser les gens dans l'attente sans leur dire ce qu'il ne va pas.... C'est terrible! On en sait tous quelque chose!
    Il y a franchise et diplomatie est c'est en ça que réside la difficulté.
    Il faut assumer ce que l'on pense et essayer de se mettre à la place de l'autre....

    Bisous Françoise!

    Infini

    RépondreSupprimer
  11. C'est tout à fait juste. Dire que l'on n'aime pas tel ou tel comportement, mais que l'on aime la personne malgré tout.

    RépondreSupprimer
  12. @Suzame
    En fait, j'aurais dû écrire : "Lorsqu'on n'approuve pas ce qu'a fait la personne" (une action, par exemple), plutôt que "Lorsqu'on n'aime pas ce qu'a fait la personne" . Le sens aurait été plus juste.
    Oui, c'est important, en tous cas, de dire qu'on aime la personne.

    @Infini: Bonjour ma belle ! J'aime toujours tes commentaires, pleins de fougue et de vie ! Je t'embrasse, moi aussi. :-)

    RépondreSupprimer

Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

PS : Si vous avez des difficultés à poster un commentaire ou si celui-ci n'apparaît pas, vous pouvez me l'adresser par mail (voir mon profil) et je le publierai en votre nom. Merci.