mercredi 30 juin 2010

Prendre le positif et oublier le négatif

Pourquoi est-ce qu'on se focalise très souvent plus sur l'aspect négatif d'une situation, d'un événement, et que l'on est prêt à en oublier l'aspect positif ?

Un exemple : vous avez une relation avec une personne depuis très longtemps, qu'elle soit amicale, amoureuse, ou autre. Votre entente est très bonne, votre relation toujours au beau fixe. Et puis, un jour, cette personne va vous dire quelque chose qui va vous déplaire, et brusquement, tout le reste, tout l'"avant" s'écroule. De tous les moments partagés ensemble, vous ne vous rappellerez que de celui-ci et vous éprouverez de la rancoeur. Alors que ce n'est qu'un tout petit instant au milieu d'un tas d'autres tellement riches.
Peut-on demander aux autres d'être parfaits tout le temps ? Peut-on se montrer soi-même toujours au mieux de sa forme ? Parfois, il arrive d'être fatigué, irrité par autre chose, et un mot malheureux vous échappe. C'est humain.
Oui, nous sommes humains, après tout, avec nos forces et nos faiblesses. Si nous aimons vraiment cette personne, nous devons accepter aussi ses moments de faiblesse, comme nous en avons nous aussi.
Ou bien alors c'est que cette relation que nous pensions si forte et inébranlable avait des failles quelque part, dont on ne se rendait pas compte. Parce qu'à mon avis, si vraiment on aime la personne, on ne lui en tiendra pas rigueur. Et la relation n'en sera pas entachée.

Et pour finir, cette histoire que vous connaissez sûrement :

C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment donné, ils se disputèrent et l'un d'eux gifla l'autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a donné une gifle.
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a sauvé la vie.
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
- Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu écris sur la pierre. Pourquoi ?
L'autre ami répondit :
- Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer.
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

11 commentaires:

  1. "le sot pardonne et oublie,le fou ni ne pardonne ni n'oublie,le sage pardonne mais n'oublie pas"
    Quand l'autre nous fait tomber de notre piédestal, pas facile de s'en remettre.C'est bien souvent une blessure narcissique qui arrive à tuer les belles histoires qu'elles soient d'amour ou d'amitié.
    Douce et belle journée, Françoise.Je me sauve gagner ma croute.

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  2. BONJOUR FRANCOISE,

    Dieu qu'on est compliqués, nous les humains !!! c'est vrai ce que tu dis. Un seul petit truc de travers, on ne se souvient plus que de cela !!!! tout le reste est caché derrière !!!
    Après décès de LOUIS, chaque fois que l'on mangeait tous ensemble ( 14 copains et copines,) une personne voulait lever son verre à la santé de LOULOU. Un jour ça m'a plus qu'agacée, d'abord parce qu'elle avait beaucoup plus d'égard envers LOUIS mort, que quand il était vivant, et d'autre part, à la santé de LOUIS, quelle santé!!! Je le lui ai dit! Depuis, je suis la vilaine petite peste... Elle ne me parle plus.

    Bonne journée FRANÇOISE et gros bisous

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  3. @Bonjour Laure,
    Une blessure narcissique peut donc avoir cet effet là ? Il faut croire, alors, en ce qui me concerne, que je ne suis pas très narcissique, car maintes fois, je me suis remise de mots blessants ou vexants, et relevée.
    Cela dépend aussi sans doute de l'importance que l'on donnait à cette relation.
    Moi, j'ai tendance à toujours tout "pardonner", à trouver des excuses, mais j'ai peut-être tort après tout, je n'ai pas assez d'amour propre, sans doute. Mais tant pis, je préfère être ainsi.
    Merci pour ton commentaire si intéressant, Laure.
    Belle journée à toi. Bisous.

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  4. @Bonjour Marie,
    Oui, on est très compliqués, tu l'as dit, TROP compliqués !...
    Et oui, ton amie ne se rappelle désormais plus que de ces mots que tu lui as dits. Entre nous soit dit, je comprends ta réaction, cela m'aurait agacée moi aussi. Je ne l'aurais peut-être pas dit, mais je l'aurais pensé très fort.
    Belle journée à toi, Marie.
    Je t'embrasse bien fort.

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  5. Ben oui FRANÇOISE

    il ne fallait pas que je le dise, je sais...le pire c'est ça!!! je le sais!!!!

    Mais moi, ben, je suis comme les enfants, je suis spontanée. Même si je sais qu'il ne faut pas, ça sort de ma bouche quand même.

    Souvent ma raison me dis " tais-toi" et mon cœur me dit " fais comme tu sens" alors j'écoute mon cœur.

    Bisous FRANÇOISE
    comme j'aime ce blog !

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  6. FRANÇOISE,

    j'ai vérifié, il y a encore 4 mots qui trainent à la fin de mon commentaire...
    Mais ceux-ci *****
    je ne me demande pas d'où ils viennent***

    *** de mon coeur****

    bonne soirée " ma" FRANÇOISE et
    bisous

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  7. @Tu sais, Marie, je pense qu'il faut avant tout faire les choses comme on le sent, c'est le plus important. Tant pis si on commet des erreurs, après tout... mais laissons parler notre coeur, comme tu le dis si bien :-)
    Bonne fin de soirée à toi, et douce nuit.
    Gros bisous à toi.

    @sourire, pour les quatre mots qui traînent à la fin de ton commentaire :-))
    Je sais bien qu'ils viennent de ton coeur :-)
    Bisous.

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  8. La citation de Faure Féline me plait bien.
    Je suis daccord avec toi Françoise, quand on aime bien quelque un il faut accepter ses moments de faiblesse. Si on se sent trop blessé, il faudrait pouvoir en parler avec cette personne. Ce n'est pas toujours facile mais important. Moi je fais confiance aux personnes de mon entourage que j'aime et quand il y a quelque chose qui ne va pas, ça na me gène pas d'appeler la personne pour en parler. Quand on s'aime, la confiance est primordiale.
    On est pas à l'abri de décevoir de temps en temps les gens que l'on aime. Mais il y a décevoir et décevoir il y en a qui décoivent tout le temps par leur attitude intansigante par exemple. Je m'égare : ceux-là ce ne sont pas mes amis.
    Bisous,

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  9. "Quand on aime, la confiance est primordiale", oui, il faudrait se rappeler de cela, Michelle, tu as raison. Faire confiance, avoir confiance... c'est si important.
    Merci beaucoup pour ta réflexion très intéressante.
    Je te souhaite de passer un très bon week-end.
    Bisous à toi, Michelle.

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  10. Ce soir je relis encore ton billet, c'est beau ce que tu as écris. Un message qui exprime la tolérance mutuelle qui devrait ( à mon avis) exister entre tous .
    BISOUS FRANCOISE Bonne soirée;

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  11. Oui, la tolérance, c'est très important la tolérance. Si tout le monde était tolérant, il y aurait moins de conflits, c'est sûr. Et moins de haine.
    Bisous à toi aussi, Marie.
    Et très bonne soirée.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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